Football: Après l'affaire du baiser forcé, Hermoso rejoue et sauve l'Espagne

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FootballAprès l'affaire du baiser forcé, Hermoso rejoue et sauve l'Espagne

Pour son premier match avec la sélection espagnole depuis l'affaire du baiser forcé, Jenni Hermoso a inscrit le but de la victoire en Ligue des nations contre l'Italie (1-0).

Jenni Hermoso félicitée par ses coéquipières après avoir inscrit le but de la victoire contre l'Italie.

Jenni Hermoso félicitée par ses coéquipières après avoir inscrit le but de la victoire contre l'Italie.

Imago

La milieu espagnole Jenni Hermoso a offert la victoire à la Roja face à l'Italie (1-0), vendredi, à l'occasion de son premier match depuis l'affaire du baiser forcé que lui a donné l'ex-président de la Fédération espagnole de football, Luis Rubiales, au soir du sacre mondial le 20 août dernier.

La meneuse âgée de 33 ans, entrée en jeu à la 68e minute du match de Ligue des nations entre l'Espagne en Italie, a marqué le but de la victoire à la 89e minute (1-0) à Salerne.

«Quelle meilleure sensation que de se sentir à nouveau bien, de marquer le but de la victoire... maintenant je ne peux que sourire!», a-t-elle déclaré à la télévision publique espagnole à l'issue de la rencontre.

La No 10 de la Roja, qui évolue à Pachuca dans le championnat mexicain, n'avait pas été convoquée par la nouvelle sélectionneuse espagnole, Montse Tomé, pour les deux premiers matches de Ligue des Nations joués par l'Espagne. Tomé avait expliqué que c'était «la meilleure façon» de protéger la joueuse. Un choix critiqué par cette dernière. «Me protéger de quoi, ou de qui?», s'était interrogée l'ancienne joueuse du FC Barcelone et du Paris Saint-Germain, rappelée pour ce match contre l'Italie et le suivant, le 31 octobre en Suisse.

Scandale retentissant

Le 20 août dernier, dans les minutes ayant suivi le sacre mondial de la Roja à Sydney, Luis Rubiales l'avait embrassée par surprise sur la bouche. Sous la pression, l'ex-homme fort du football espagnol, qui a toujours affirmé que ce baiser était consenti, a fini par démissionner. Inculpé d'«agression sexuelle» par la justice espagnole, il a interdiction de s'approcher à moins de 200 mètres de la joueuse.

Le scandale, qui a suscité l'indignation internationale, a conduit par ailleurs la Fédération espagnole (RFEF) à licencier plusieurs de ses cadres, dont le sélectionneur de l'équipe nationale féminine Jorge Vilda, proche de Luis Rubiales, remplacé par Montse Tomé.

(AFP)

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