BasketballClint Capela en équipe de Suisse, ça discute
Comme chaque été, le pivot genevois a prévu de revenir en Suisse. Au programme: son camp dédié aux jeunes, un match de gala et, peut-être, une pige en sélection.
- par
- Brice Cheneval
Des nouvelles rassurantes, tout d’abord. Nécessaires, car la saison de Clint Capela s’est achevée en eau de boudin, fin avril. Éliminé, avec Atlanta, dès le 1er tour des play-off par Miami, le pivot genevois a été contraint de quitter prématurément le parquet lors du dernier match, à cause d’une blessure au genou droit, qui l’avait déjà privé du début de la série. Les premiers retours ont dissipé les craintes. «Il va bien, souffle son frère Landry. C’était juste une petite foulure, le genou était un peu enflé mais l’IRM n’a rien révélé de grave.»
Clint Capela devrait donc vivre un été différent du précédent. Revenu à Genève diminué, au sortir d’une saison marathon en NBA, il avait avancé son retour aux États-Unis, dans l’optique de soigner ses pépins physiques et de préparer au mieux sa reprise en club. Conséquence, l’équipe de Suisse n’avait pas pu compter sur lui pour la première fenêtre du nouveau sélectionneur Ilias Papatheodorou, conclue par une élimination frustrante dès les pré-qualifications à la Coupe du monde 2023.
Il n’a pas encore pris sa décision
Les deux hommes pourraient enfin collaborer d’ici quelques semaines. En clôture de sa campagne de pré-qualification à l’Euro 2025, la sélection - actuellement en tête de son groupe avec trois victoires et une défaite – affrontera Chypre, le 30 juin, puis l’Irlande le 3 juillet. Et à cette occasion, la Fédération a bon espoir de pouvoir faire appel au Meyrinois.
Les dirigeants de Swiss Basketball sont en discussions avec lui, ainsi qu’avec les jeunes Toni Rocak (23 ans) et Anthony Polite (24 ans), qui ont tous deux achevé leur saison, dans le championnat universitaire américain (NCAA). Sauf retournement de situation, Rocak devrait répondre présent. Quant à Polite, la réponse devrait tomber d’ici peu. Capela, lui, n’a pas encore pris sa décision. Il devrait se positionner juste avant la première échéance. «On verra comment il se sent», élude son frère.
Qu’elle réalise ou non une pige avec l’équipe nationale, la star des Hawks a de toute façon prévu de se rendre en Suisse. Plus précisément à Genève, sa ville natale. Pour se ressourcer auprès de sa famille, d’une part, et parce qu’un beau programme l’attend sur place. Du 11 au 15 juillet se déroulera, à Thônex et Meyrin, la troisième édition de son camp dédié aux jeunes.
Attaché à la transmission de son expérience personnelle, Capela s’est toujours fait un point d’honneur à superviser en personne les entraînements. «Je veux faire passer le message à tous les fans de basket que même en commençant ici, il est possible d’arriver au plus haut niveau, indiquait-il l’an dernier en conférence de presse. Si tu y crois, tu peux le faire. Je veux transmettre cette ferveur que j’avais petit.» Un camp devait aussi être organisé à Zurich, comme l’an passé, mais le projet a capoté pour des raisons d’agenda.
Dans la foulée - le samedi 23 juillet – aura lieu au centre du Bout-du-Monde, un autre événement devenu tradition: le Capela Geneva Game. Un match de gala en présence, outre du Genevois, de joueurs évoluant en NBA (ou passés par la grande ligue nord-américaine) et en Euroligue, entre autres. Toujours dans l’idée de promouvoir la balle orange dans la cité de Calvin. L'équipe de Suisse ne serait pas contre de profiter de son aura, également.