Mondial de hockeyLa Suisse vise le Grand Chelem
Assurée de terminer à la première place de son groupe, la sélection de Patrick Fischer souhaite poursuivre sa spirale positive avant son quart de finale.
La Suisse veut poursuivre son chemin parfait dans ce Mondial.
Claudio Thoma/freshfocusSix matches, dix-huit points. La fiche comptable de l’équipe de Suisse est pour le moment immaculée dans ce Mondial et lui a permis de s’assurer la première place du groupe avant même la dernière rencontre. Les hommes de Patrick Fischer ne vont néanmoins pas brader leur ultime partie, ce mardi soir (19h20) contre la Lettonie.
D’abord car la Suisse vise la phase préliminaire parfaite. À savoir 21 points en sept sorties. Un exploit qu’elle n’a jamais réalisé depuis que le Championnat du monde se déroule sous ce format de deux poules de huit équipes. En 2013 et 2022, elle avait remporté tous ses matches mais avait à chaque fois égaré une unité sur son parcours.
«Dans le sport, tu ne veux pas perdre un match et surtout, tu détestes ça, souligne Jonas Siegenthaler. Tu veux gagner tout le temps et c’est notre objectif dans ce tournoi, gagner tous les matches. Alors on veut continuer.»
Maintenir la spirale positive
Bien qu’une défaite ne changerait pas grand-chose dans l’état d’esprit et la confiance des Helvètes, ces derniers veulent tout de même poursuivre cette série de succès. «On veut arriver en quarts de finale sur une note positive, affirme Nino Niederreiter. On va entrer dans ce duel comme on l’a fait lors de tous les autres. Ce match doit nous servir de préparation pour la suite du tournoi.»
L’intensité de cette opposition pourrait s’approcher d’un quart de finale. Car, en fonction des résultats de la journée, la Lettonie sera contrainte de prendre un point afin de poursuivre son tournoi. La formation d’Harijs Vitolins, l’idole d’enfance de Nino Niederreiter, arrivera donc sur la glace le couteau entre les dents.
En cas de nouvelle victoire, gare à ne pas tomber dans l’excès d’optimisme et de positivité non plus. «L’année passée on avait aussi gagné tous nos matches de groupe, ce qui ne nous avait pas empêchés de nous faire éliminer contre les USA, se souvient le capitaine. C’est pourquoi, même si on est ambitieux, il ne faut pas se projeter trop loin dans ce tournoi et simplement se focaliser sur la prochaine échéance.»
Puisque la Suisse avait un jour de congé lundi, difficile de savoir ce qu’a prévu Patrick Fischer pour cette rencontre sans réel enjeu. Le Zougois pourrait en profiter pour donner du repos à quelques cadres, tenter des nouvelles combinaisons dans les trios d’attaque et confier la cage à Joren van Pottelberghe.