Malade, Catherine Laborde témoigne: «C'est comme ça, on ne peut que l'accepter»

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L’ex-présentatrice météo de TF1 souffre depuis plusieurs années de démence à corps de Lewy. Avec son époux, qui s’occupe d’elle sans relâche, Catherine Laborde explique son combat quotidien. 

L.S.
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«Je me rends compte à quel point c'est compliqué pour mon mari, comme c'est difficile et comme c'est peu source de joie», confie Catherine Laborde.

«Je me rends compte à quel point c'est compliqué pour mon mari, comme c'est difficile et comme c'est peu source de joie», confie Catherine Laborde.

Capture écran vidéo Femme actuelle

Atteinte de démence à corps de Lewy (une maladie à mi-chemin entre Parkinson et Alzheimer), Catherine Laborde a donné de ses nouvelles. Courageusement, l’ex-présentatrice météo de TF1 se bat contre la maladie, beaucoup aidée par son mari, Thomas Stern.

«Cette maladie a cette particularité: on plonge petit à petit dans quelque chose de très difficile, de très douloureux et puis on remonte. Et comme dans les montagnes russes, pouf, on redescend à nouveau, et ça, c'est difficile à vivre», explique Catherine Laborde à «Femme actuelle». En effet, cette pathologie occasionne des troubles moteurs, mais aussi des pertes de mémoires, des absences, des troubles de l’orientation, de la reconnaissance.

L’envie de fuir

Très présent aux côtés de Catherine Laborde, son époux avoue l’aider désormais quotidiennement. Modestement, il dit vouloir épargner cette tâche à du personnel soignant. Mais aussi être parfois découragé: «Bien sûr que j'ai envie de fuir...Mais je pense que l'une des grandes tâches qui se présente, alors qu'on a entre 8 et 11 millions d'aidants, c'est comment on leur laisse du répit.»

Une situation qui, évidemment, ne laisse pas Catherine Laborde indifférente: «Je me rends compte à quel point c'est compliqué pour lui, comme c'est difficile et comme c'est peu source de joie. Mais voilà, c'est comme ça, on ne peut que l'accepter.» Et l’ex-présentatrice de TF1 d’ajouter: «La peur, c'est l'approche de la fin, c'est une peur banale. Ce qui m'aide à tenir et à ne pas me résigner, c'est l'importance qu'on a d'être encore ensemble… C'est là que je me rends compte de la chance que j'ai d'avoir rencontré cet homme-là. Ma force à moi, c'est l'amour. C'est indéniable.»

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