États-UnisLes sénateurs américains achèvent l’examen du plan sur les infrastructures
S’il est accepté, 1200 milliards de dollars seront investis dans la construction de ponts, de routes, de canalisations et de réseaux internet haut-débit.
Les sénateurs américains ont achevé dimanche l’examen d’un gigantesque plan d’investissements dans les infrastructures de 1200 milliards de dollars et qui devrait être approuvé dans les prochains jours, a annoncé le chef de la majorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer.
S’il est adopté par le Congrès puis promulgué, ce programme doit en particulier financer des ponts, des routes, des canalisations et des réseaux internet à haut-débit. Il prévoit aussi des investissements massifs dans les énergies vertes et les bus électriques.
Créer des emplois
Un groupe de sénateurs bipartisan «a terminé la rédaction du texte du projet de loi sur les infrastructures», a annoncé Chuck Schumer au Sénat, réuni en session pour le week-end à Washington. «Je pense que le Sénat peut traiter des amendements pertinents et adopter ce projet de loi en quelques jours», a-t-il déclaré. Le texte fait environ 2700 pages et prévoit des investissements de quelque 1000 milliards de dollars. Le dirigeant démocrate est parvenu à rallier plusieurs parlementaires du camp opposé, et le groupe a publié un communiqué affirmant que le but du projet de loi était d’investir dans les infrastructures et de créer des emplois sans augmenter les impôts.
«Le Sénat peut fonctionner»
«Ce projet de loi bipartisan et notre engagement commun à le voir franchir la ligne d’arrivée sont une preuve supplémentaire que le Sénat peut fonctionner», se félicite le groupe dans un communiqué. Dans ce groupe figurent les républicains Rob Portman, Susan Collins, Mitt Romney, Lisa Murkowski et Bill Cassidy, ainsi que les démocrates Kyrsten Sinema, Joe Manchin, Mark Warner, Jeanne Shaheen et Jon Tester.
Le président américain veut aussi, dans un deuxième temps, faire adopter un programme pharaonique de dépenses sociales, de santé et environnementales, de 3500 milliards de dollars. Mais les démocrates n’escomptent pas le soutien des républicains pour ce projet.