Canton de BernePiratage des numéros de portable de 2800 policiers
Des hackers ont profité d’une faille de sécurité dans l’application «MobileIron» utilisée dans de nombreuses entreprises et administrations publiques.
Sur cette photo d’illustration, des participants prennent part à une compétition de sécurité informatique appelée «Breizh CTF» à Rennes, en France, le 1er avril 2022.
AFPDes hackers non identifiés ont réussi à mettre la main sur les noms et numéros de téléphone portable des 2800 employés de la police cantonale bernoise, ont indiqué les autorités. C’est par le biais d’une faille de sécurité dans une application utilisée par tous les policiers sur leur smartphone que les pirates ont eu accès à ces données, a expliqué vendredi soir une porte-parole de la police Flurina Schenk. «Il y a eu une fuite de données, c’est-à-dire les noms et les numéros de téléphone des employés qui ont un téléphone mobile, c’est-à-dire tout le monde», a-t-elle précisé à la télévision publique SRF.
Pour l’heure, il ne semble pas que les données ainsi récupérées par les pirates informatiques aient été diffusées plus largement, selon les autorités.
Le Centre national pour la cybersécurité (NCSC) avait informé la police bernoise le 21 juillet de la faille de sécurité dans l’application «MobileIron», mais même si le problème a été rapidement résolu, les informations avaient déjà fuité. «MobileIron», une application largement utilisée dans de nombreux pays, doit permettre aux employés d’une entreprise ou d’une administration de se connecter en toute sécurité avec leurs équipements mobiles aux serveurs de l’employeur.
La police bernoise dit n’avoir aucune idée des auteurs du vol de données mais a lancé une procédure pénale.