Indonésie: le bilan du séisme de novembre bondit

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IndonésieLe bilan du séisme de novembre bondit après un nouveau décompte

Jusqu’à ce vendredi, le tremblement de terre sur l’île de Java, le 21 novembre, avait fait 335 morts. D’un coup, il a passé la barre des 600 décès, des familles n’ayant pas averti les autorités.

La plupart des victimes du tremblement de terre qui a frappé la ville de Cianjur, dans la province la plus peuplée d’Indonésie, Java ouest, ont été tuées par l’effondrement de bâtiments ou des glissements de terrain.

La plupart des victimes du tremblement de terre qui a frappé la ville de Cianjur, dans la province la plus peuplée d’Indonésie, Java ouest, ont été tuées par l’effondrement de bâtiments ou des glissements de terrain.

AFP

Le bilan du séisme qui a frappé, en novembre, l’île de Java, la principale de l’Indonésie, a presque doublé pour atteindre 602 morts, a déclaré, vendredi, un responsable de l’administration locale, après un nouveau décompte dans la ville la plus touchée.

Le 21 novembre, un tremblement de terre de magnitude 5,6 a frappé la ville de Cianjur, dans la province la plus peuplée d’Indonésie, Java ouest. La plupart des victimes ont été tuées par l’effondrement de bâtiments ou des glissements de terrain. Le précédent bilan faisait état de 335 morts.

Le porte-parole de l’administration locale de Cianjur, Adam, qui comme beaucoup d’Indonésiens ne porte qu’un seul nom, a déclaré que ce nouveau bilan de 602 morts était basé sur les données recueillies auprès des habitants de la ville. «Si quelqu’un meurt, les habitants de Cianjur l’enterrent souvent immédiatement. En raison de la situation de panique, les personnes décédées ont été immédiatement enterrées par leurs proches, sans en avertir l’agence sanitaire.»

Un responsable de l’Agence des services de secours locaux, Wawan Setiawan, a confirmé ce nouveau bilan. L’agence de presse nationale Antara a cité, vendredi, le chef du district de Cianjur, Herman Suherman, qui a donné ce nouveau chiffre de 602 morts.

Des données doivent être vérifiées

Le porte-parole de l’Agence nationale d’atténuation des catastrophes, Abdul Muhari, a déclaré qu’elle proposait toujours un bilan plus bas de 335 morts, mais qu’elle s’efforçait de vérifier ce nouveau bilan. «Le chef du district a dit qu’ils avaient déjà les données, mais nous devons encore vérifier», a indiqué ce porte-parole, précisant que pour prétendre à l’aide du gouvernement, les proches doivent retirer les victimes de leur registre familial et recevoir un certificat de décès des autorités.

De nombreuses victimes ont été retrouvées ensevelies sous des décombres dans les jours suivant le séisme, et seuls quelques sauvetages réussis ont été signalés, notamment une opération pour libérer un garçon de 6 ans, décrite comme un «miracle» par les secouristes. La secousse a endommagé plus de 62’000 maisons et a forcé plus de 73’000 personnes à fuir vers au moins 325 abris, selon les autorités.

Située sur la «ceinture de feu» du Pacifique, où les plaques tectoniques se rencontrent, l’Indonésie est régulièrement confrontée à des tremblements de terre et des éruptions volcaniques. Ce séisme est le plus meurtrier en Indonésie, depuis 2018, quand la région de Palu (île de Célèbes) avait été frappée par un tremblement de terre et un tsunami qui avaient causé la mort de plus de 4000 personnes.

(AFP)

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