Football: La faible vente des billets pour le Mondial féminin inquiète

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FootballLa faible vente des billets pour le Mondial féminin inquiète

La Coupe du monde féminine, qui aura lieu du 20 juillet au 20 août, tarde à susciter de l’intérêt en Nouvelle-Zélande. Sur les 930’000 billets vendus jusqu'à présent, seuls 22’000 l'ont été dans l'archipel océanien.

La Coupe du monde féminine de football 2023 sera organisée en Australie et Nouvelle-Zélande du 20 juillet au 20 août.

La Coupe du monde féminine de football 2023 sera organisée en Australie et Nouvelle-Zélande du 20 juillet au 20 août. 

AFP

La FIFA a annoncé ce vendredi la mise en vente d'environ 250’000 billets supplémentaires pour la Coupe du monde de football féminin (20 juillet-20 août), alors que les ventes en berne pour les matches disputés en Nouvelle-Zélande suscitent des inquiétudes. En marge de la vente des billets, l’instance faîtière du football mondial - qui s'inquiète d'un désintérêt pour le foot féminin - a récemment exhorté les chaînes de télévision à mettre plus de moyens sur la table pour acquérir les droits de retransmission du tournoi alors que plusieurs pays, dont la France, n'ont toujours pas de diffuseurs. 

Un nouveau lot de billets sera mis en vente mardi pour les 64 matches organisés en Australie et en Nouvelle-Zélande, quelques jours après que la directrice générale du tournoi, Jane Patterson, a admis que le faible intérêt suscité jusqu'à présent par la compétition en Nouvelle-Zélande était préoccupant.

Prix abordables

Le coup d'envoi de la Coupe du monde sera donné le 20 juillet lorsque la Nouvelle-Zélande accueillera la Norvège à Auckland, le jour même où l'Australie jouera contre l'Irlande à Sydney. La Nouvelle-Zélande accueillera 29 matches au total, dont tous les matches de poule des États-Unis, champions en titre. Bien que près de la moitié des matches se déroulent sur le sol néo-zélandais, sur les 930’000 billets vendus jusqu'à présent, seuls 22’000 l'ont été dans l'archipel océanien, a indiqué la FIFA à l'AFP mardi.

«Si quelque chose m'empêche de dormir, c'est de m'assurer que les Néo-Zélandais profitent au maximum de cette opportunité», a affirmé Jane Patterson aux médias locaux. Selon elle, la Coupe du monde est une chance pour «les Néo-Zélandais de sortir et de voir les meilleurs joueuses du monde, venues du monde entier, faire ce qu'elles font dans leur propre jardin».

Elle est convaincue que «les Néo-Zélandais soutiendront cet événement mondial. Nous avons fixé le prix des billets à un niveau abordable, à partir de 20 dollars néo-zélandais (ndlr: 11,3 euros) pour les adultes et de 10 dollars (ndlr: 5,6 euros) pour les enfants, ce qui est moins cher que d'aller au cinéma», a-t-elle ainsi déclaré à Radio New Zealand.

Les diffuseurs se font attendre

Paula Hansen, responsable du football néo-zélandais, a également assuré que les amateurs de sport avaient tendance à acheter leurs billets «tardivement» et a prédit que certains stades afficheraient complet.

Concernant les droits TV, un accord a été signé dans 155 pays avec des diffuseurs, dont les États-Unis, le Canada, le Brésil ou les Pays-Bas, mais la situation reste bloquée en France, Allemagne, Italie, Espagne et Royaume-Uni, faute d'offres suffisantes des chaînes selon la FIFA. L'enjeu est d’importance pour la Fédération internationale de football car les revenus générés par les droits médias du Mondial seront réinvestis à 100% dans le développement du football féminin.

(AFP)

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