France – Les joies d’une douche verticale pour Thomas Pesquet

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FranceLes joies d’une douche verticale pour Thomas Pesquet

De retour sur Terre après 200 jours dans l’espace, l’astronaute a donné une conférence de presse où il dit notamment son bonheur de se doucher sans l’eau qui part dans tous les sens.

Thomas Pesquet.

Thomas Pesquet.

AFP

L’astronaute français Thomas Pesquet a retrouvé la joie d’une douche chaude dont l’eau tombe verticalement, après six mois sur la Station spatiale internationale et une «expérience complète» de commandant de bord, a-t-il confié vendredi, lors d’une conférence de presse.

Ses collègues lui avaient parlé de cette «expérience marrante» de la douche du retour. A la différence de celles, dans la station, où «les gouttelettes vont dans tous les sens», il a eu «l’impression d’une expérience surnaturelle», avec «ces gouttes et cette eau qui coulent dans le même sens».

Après 199 jours passés en orbite, à plus de 400 km autour de la Terre, l’astronaute français de l’Agence spatiale européenne (ESA) est apparu souriant et en «grande forme physique», lors d’une conférence de presse retransmise depuis Cologne. Il va y subir une batterie d’examens et un programme de réhabilitation au Centre des astronautes européens.

Le deuxième séjour de Thomas Pesquet à bord de la station lui aura «beaucoup appris», avec sa première expérience de commandant de bord.

Perte de contrôle accidentelle

Elle l’aura vu «mettre de l’huile dans les rouages», pour accommoder l’équipage et son travail à la présence pendant quelques jours d’une équipe de tournage d’un film russe, et affronter une «situation d’urgence», après une perte de contrôle accidentelle de l’orientation du vaisseau. Thomas Pesquet, estime que cet incident a «presque été une chance, parce que c’est une expérience enrichissante».

«J’ai eu l’expérience complète, j’ai beaucoup appris», a poursuivi l’astronaute de 43 ans, en se félicitant de sa chance d’avoir procédé à quatre sorties extravéhiculaires dont il était le leader.

L’astronaute va suivre un programme intensif de récupération. Il s’estime à 80% de ses capacités aujourd’hui et il table sur «six mois pour récupérer à 100%».

Avec une interrogation sur ses rêves. Car sur la station, «on rêve en impesanteur, avec des scénarios un peu bizarre mais avec les règles de l’environnement physique... en flottant».

(AFP)

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