Pakistan: Rescapés des inondations, ils trouvent la mort en rentrant chez eux

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PakistanRescapés des inondations, ils trouvent la mort en rentrant chez eux

Près de vingt Pakistanais qui avaient dû évacuer leur village lors des inondations de cet été ont péri dans l’incendie du bus qui les ramenait dans leur village.

Le feu s’est déclenché dans la nuit de mercredi à jeudi.

Le feu s’est déclenché dans la nuit de mercredi à jeudi.

AFP

Au moins 18 personnes, dont douze enfants, ont été tuées dans l’incendie du bus qui les ramenait dans leur village. Ces gens avaient dû être évacués lors des catastrophiques inondations ayant frappé cet été le Pakistan. Le feu s’est déclenché dans la nuit de mercredi à jeudi, alors que le bus venait de quitter Karachi (sud), où ces personnes s’étaient réfugiées après les désastreuses pluies de mousson.

Un tiers du pays s’est retrouvé sous les eaux, huit millions de personnes ont été déplacées, deux millions d’habitations détruites ou endommagées et 1500 hôpitaux et cliniques ravagés. Les dégâts sont évalués à 28 milliards de dollars et une crise sanitaire menace maintenant les déplacés.

Accidents mortels fréquents

L’eau commence lentement à se retirer des zones inondées et nombre de personnes déplacées, qui avaient trouvé refuge dans des camps improvisés, reviennent maintenant chez elles pour tenter de reconstruire leur vie. Les victimes «rentraient dans leur village quand elles ont été prises dans cet accident», a déclaré Vinod Kumar, un responsable sanitaire local, présent sur les lieux du drame.

«Apparemment, le feu a pris dans le système de climatisation du bus, mais l’enquête révélera la cause réelle», a indiqué un responsable de la police, Hashim Brohi, également présent sur place.

Les accidents mortels sont très fréquents dans les transports au Pakistan du fait de routes délabrées, de véhicules mal entretenus et de conduite imprudente. Quelque 1700 personnes ont été tuées depuis le début de la mousson en juin dans les inondations, que les responsables pakistanais ont largement imputées au changement climatique.

(AFP)

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