HockeyMuet, Bienne cède à nouveau face aux ZSC Lions
Les Seelandais, battus à domicile sur la plus petite des marges (0-1), ont vu les Zurichois revenir à deux victoires partout dans ce quart de finale de play-off.
- par
- Simon Meier Bienne
Le HC Bienne, à nouveau coupable de n’avoir pas su faire trembler les filets adverses, s’est incliné mardi soir devant Zurich à la Tissot Arena (0-1). Déjà battus sur la plus courte des marges 48 heures plus tôt au Hallenstadion, les Seelandais voient les Lions revenir à deux victoires partout dans ce quart de finale de play-off. Sauront-ils, en vue du cinquième acte de jeudi soir à Zurich, se sortir de la tête le fait qu’ils pourraient avoir (au moins) deux longueurs d’avance dans la série?
De cette faculté à ne pas nourrir trop de regrets dépendra l’avenir immédiat des rouge et jaune. Car mardi non plus, les joueurs d’Antti Törmänen ne sont pas passés loin du compte. Avec Dmitry Shukin dans les buts, privé de Damien Brunner mais renforcé par les retours de maladie de Luca Cunti et Yannick Rathgeb, Bienne a comme d’habitude attaqué la rencontre avec appétit. Mais aucune des quatre occasions dessinées lors des cinq premières minutes n’a fait mouche. Et devant le filet zurichois, l’excellent Jakub Kovar a fait le nécessaire, réalisant deux doubles arrêts devant Alexander Yakovenko (10e) puis Mike Künzle (12e).
Un tout autre match
Après une première période agréable, le rythme a baissé d’un cran. Comme s’il y avait soudain moins de chevaux sous les capots, comme si la prudence avait pris le pas sur l’audace. Même 49 secondes jouées à 5 contre 3 n’ont pas permis à Bienne de faire la différence peu après la mi-match. Autant le 0-0 de dimanche au Hallenstadion s’était avéré enlevé, haletant, autant celui qui s’esquissait mardi à la fin du deuxième tiers manquait de saveur. Alors Maxim Noreau, d’un tir puissant en power-play, a décidé de secouer le tableau d’affichage et de caresser le destin dans le sens du poil. Il restait 59 secondes avant la deuxième sirène et Zurich venait de passer l’épaule.
Car Bienne, emprunté, un peu fatigué peut-être, n’est pas parvenu à rallumer la mèche, enflammer la rencontre. Minés par des pénalités stupides, les Seelandais se sont heurtés à un mur blanc, compact. Antti Törmänen n’a pas osé sortir son gardien alors que ses joueurs évoluaient en supériorité numérique à un peu moins de trois minutes de la fin - il a attendu les 60 dernières secondes. Trop tard. Tout est désormais à refaire.