Justice – Enlèvement de la petite Mia: une Fribourgeoise condamnée

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JusticeEnlèvement de la petite Mia: une Fribourgeoise condamnée

Une Suissesse avait aidé la mère kidnappeuse lorsqu’elle était «en cavale». Elle n’a pas échappé à la justice.

R.M.
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R.M.
Le squat de Sainte-Croix où la petite Mia avait été retrouvée.

Le squat de Sainte-Croix où la petite Mia avait été retrouvée.

AFP

Un kidnapping minutieusement préparé, une mise en scène, une alerte enlèvement, la collaboration entre différentes polices et un happy end: l’enlèvement de la petite Mia par sa mère avait défrayé la chronique en avril dernier. Kidnappée en France, dans les Vosges, la fillette avait finalement été retrouvée dans un squat de Sainte-Croix. Or une Fribourgeoise a été impliquée dans l’affaire. Et même si son rôle est mineur elle n’a pas échappé à la justice et vient d’être condamnée à Fribourg.

Un groupe nommé Le Renversement s’était créé pour enlever la petite Mia, dont les grands-parents avaient la garde, puis pour organiser la fuite de sa mère vers la Suisse. On y trouvait la figure complotiste Rémy Daillet, qui a depuis été mis en examen et écroué. Mais aussi une Fribourgeoise d’une quarantaine d’années. Elle «a participé à un tchat regroupant un certain nombre de personnes», mais est «restée à l’écart de l’organisation concrète de l’enlèvement», explique «La Liberté».

Chambre d’hôtel réservée

Lorsque la petite Mia et sa mère sont arrivées en Suisse, un ami de cette Fribourgeoise les a prises en charge. Mais il n’est pas parvenu à trouver un logement. Il a alors demandé un coup de pouce à la quadragénaire, qui a réservé via internet «une chambre d’hôtel près d’Estavayer, où la mère et la fille ont dormi avant de continuer leur errance vers le squat de Sainte-Croix».

L’implication de cette Fribourgeoise est donc limité. Reste qu’elle a bel et bien aidé la mère kidnappeuse dans sa «cavale». Et comme les autres membres du groupe, cette femme estimait que la perte de la garde de Mia par sa mère était injuste.

Pour cette chambre d’hôtel réservée, le Ministère public fribourgeois a délivré une ordonnance pénale aujourd’hui définitive, explique «La Liberté». La quadragénaire écope de trois mois de jours-amendes avec sursis et d’une amende ferme de 2000 francs pour sa participation à une séquestration et un enlèvement.

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