Mort d’Ari BoulogneLa compagne de celui qui se disait le fils d’Alain Delon a été inculpée
La compagne d’Ari Boulogne, retrouvé mort samedi, a été inculpée lundi pour homicide involontaire et non assistance à personne en danger.
La compagne d’Ari Boulogne, retrouvé mort samedi dans son appartement parisien – qui se disait le fils de l’acteur Alain Delon –, a été inculpée lundi pour homicide involontaire et non-assistance à personne en danger, a-t-on appris auprès du Parquet de Paris. Elle a également été mise en examen pour transport, détention, acquisition et cession de stupéfiants, selon cette source.
Cette femme avait alerté les secours après avoir retrouvé, samedi, le corps sans vie d’Ari Boulogne, de son vrai nom Christian Boulogne, 60 ans et hémiplégique, à son domicile parisien, dans le XVe arrondissement. Elle avait été placée ensuite en garde à vue.
Adopté par la mère de l’acteur
Né en août 1962, Ari Boulogne, photographe de profession, s’est toujours considéré comme le fils d’Alain Delon et de la chanteuse allemande Nico. Alain Delon, qui a toujours démenti cette paternité, a eu une brève liaison avec la mère d’Ari, surnommée «la Garbo du punk», top model, chanteuse, actrice et égérie du Velvet Underground.
Ari, enfant, a été élevé par la mère de l’acteur, Edith Boulogne, dont il porte le nom et qui l’a adopté officiellement avec son mari. Il avait déposé une demande de reconnaissance en paternité devant un tribunal français, mais la justice française s’était déclarée incompétente en raison du lieu de résidence d’Alain Delon, en Suisse. Il avait déposé un pourvoi en cassation.
Hôpital psychiatrique et cures de désintoxication
Nico, sa mère, s’est investie dans le cinéma d’Andy Warhol ou de Philippe Garrel, faisant apparaître son fils dans plusieurs films. Chanteuse sur le premier album du groupe de rock américain The Velvet Underground sorti en 1967, elle a ensuite mené une carrière solo pendant vingt ans.
Adolescent, Ari la rejoint lors de ses tournées et plonge avec elle dans la drogue et une «féerie artistique» qui les conduit dans de nombreux pays. Après la mort de Nico, en 1988, Ari Boulogne avait fait plusieurs séjours en hôpital psychiatrique et cures de désintoxication.