NetflixMeghan revient sur ses pensées suicidaires: «Je ne voulais plus être là»
Selon Harry, les médias sont responsables de la dépression de sa femme et ses proches n’ont pas voulu envoyer la duchesse dans un établissement pour se faire soigner.
- par
- F.D.A.
La presse a joué un grand rôle dans l’éloignement de Harry et Meghan par rapport à la famille royale. Dans les nouveaux épisodes du documentaire Netflix dévoilés ce jeudi matin, on voit la duchesse de Sussex s’étonner que les gens lui répétaient sans cesse ce qu’ils lisaient sur elle dans les tabloïds. «Je me suis dit: «Oh mon Dieu, les gens croient vraiment à ces histoires», a-t-elle confié. Plusieurs couvertures haineuses envers l’épouse du prince sont ensuite montrées à l’écran. Ses amis proches ont expliqué qu’ils commençaient à avoir peur pour elle et un parallèle avec ce qu’avait vécu Lady Di a été fait.
C’est à ce moment-là que Meghan parle à nouveau des idées noires qui lui ont traversé l’esprit. «Je me disais que tout allait s’arrêter, si je n’étais pas là. Et la chose la plus effrayante était que c’était une pensée lucide.» Sa mère, Moria, a réagi les larmes aux yeux à ces propos: «Elle m’a dit avoir voulu attenter à sa vie. Cela m’a brisé le cœur. Je savais que la situation était mauvaise, mais être constamment torturée par ces vautours… Ils ont fini par torturer son âme. Au point qu’elle ne veuille plus être ici. Ce n’est pas facile d’entendre ça pour une maman. Je ne pouvais pas la protéger.»
«Elle ne peut pas gérer seule?»
Harry dit avoir été complètement «dévasté». «Je ne pensais pas qu’on allait arriver à ce stade. J’étais en colère et j’avais honte, en même temps. Je n’ai pas bien géré cette situation. C’est le Harry royal qui a géré cette crise et pas le mari. Mon rôle royal a pris le dessus sur mes sentiments. J’ai été entraîné à penser ce que les autres vont dire si on n’était pas présent lors d’un événement ou si on était en retard… Et maintenant quand j’y pense, je me déteste pour ça.»
Meghan raconte ensuite avoir voulu prendre soin d’elle dans un établissement, mais elle en n’avait pas le droit. «La famille royale s’inquiétait de l’image que ça donnerait de l’institution», explique-t-elle avant que Harry reprenne: «Ils savaient à quel point c’était sérieux. Ils pensaient: «Elle ne peut pas gérer seule?» C’est comme s’ils me disaient: «Nous sommes tous passés par là, pourquoi pas elle?» Mais c’était très différent cette fois. Aurait-elle dû ne rien dire, comme le reste de notre famille, ou on se dit qu’il est peut-être temps d’arrêter? Mais personne ne voulait avoir des conversations avec les éditeurs et leur dire: «Stop!» Mon père m’a dit: «Bon sang mon fils, tu ne peux pas t’attaquer aux médias. Les médias seront toujours les médias.» Et je n’étais pas d’accord.»