Hockey sur glaceHofmann: «J’ai senti la confiance de Zoug et voulu la lui rendre»
Un mois et demi après la fin de son aventure en NHL et son retour en Suisse, l’attaquant neuchâtelois a signé un nouveau contrat longue durée avec le EVZ. Il s’en est expliqué mardi soir à Fribourg.
- par
- Jérôme Reynard - Fribourg
Grégory Hofmann, vous avez prolongé le contrat qui vous lie au EV Zoug jusqu’au printemps 2028. Qu’est-ce qui vous a motivé?
Plusieurs choses. La première, c’est l’organisation générale du EVZ: cette équipe, ce coaching staff qui nous pousse quotidiennement à devenir meilleur, cette infrastructure, cette culture. Ce qui a été fait ces dernières années est très positif et je crois que le futur le sera aussi. Cela vaut également sur le plan personnel: j’ai franchi des étapes à Zoug et je sens que je peux encore progresser en faisant partie de cette équipe.
A quel point était-ce important pour vous de régler cette situation au plus vite, en l’occurrence plus d’un an avant l’échéance de votre précédent contrat?
Il y a souvent beaucoup de gens qui parlent, dans ce genre de contextes. En tant que joueur, tu ne t’occupes pas toujours de tout et tu entends que des choses se racontent sans que tu en sois à l’origine. Du coup, tu ne veux pas que ça dure trop longtemps. Tu te décides pour pouvoir ensuite recommencer à travailler dans de bonnes conditions.
C’est perturbant de lire dans la presse certaines informations à son sujet, notamment sur le plan salarial?
Ce sont des choses qu’on n’a pas envie de lire. Mais on est dans un pays où on peut tout dire, tout argumenter, c’est comme ça. Et c’est pour ça que ce sont des situations que l’on souhaite régler au plus vite.
On imagine qu’il y avait d’autres prétendants que le EVZ. Votre décision a-t-elle été simple à prendre?
Zoug était la priorité depuis le début. Après, il est clair que beaucoup de paramètres se discutent, mais Zoug était très présent. Malgré l’intérêt d’autres clubs, je ne suis pas allé très loin avec eux. J’ai surtout senti la confiance du EVZ - avec ce qui s’est passé pour moi en Amérique du Nord également - et voulu la lui rendre. Parce que j’ai extrêmement confiance en cette organisation et son potentiel.