Grande-BretagneRishi Sunak appelle à «affronter» le racisme
Jeudi, le Premier ministre britannique Rishi Sunak a réagi à l’incident raciste survenu au palais de Buckingham.
Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a appelé jeudi à «affronter» le racisme «à chaque fois qu’on le voit», après un incident raciste au palais de Buckingham qu’il a refusé de commenter directement. «Ça ne serait pas bien de ma part de faire des commentaires comme cela a trait au palais royal, mais comme nous l’avons vu, ils ont reconnu ce qui s’est passé et ont présenté des excuses», a déclaré le chef du gouvernement conservateur aux télévisions britanniques.
Une ancienne assistante de feu la reine Elizabeth II a démissionné de la maison royale mercredi après avoir posé la veille des questions insistantes sur ses origines à une militante féministe noire lors d’une réception au palais de Buckingham.
«Des commentaires inacceptables»
Le palais a dénoncé «des commentaires inacceptables et vraiment regrettables» et affirmé que «la personne concernée aimerait exprimer ses profondes excuses pour le mal causé et a quitté son rôle honorifique avec effet immédiat». «J’en ai déjà parlé par le passé, j’ai connu le racisme dans ma vie», a expliqué Rishi Sunak, premier chef du gouvernement britannique d’origine indienne.
«Mais ce que je suis ravi de dire, c’est que certaines des choses que j’ai connues quand j’étais enfant et jeune, n’arriveraient pas aujourd’hui je pense, parce que notre pays a fait des progrès incroyables dans la lutte contre le racisme», a-t-il déclaré. «Mais le travail n’est jamais fini.» «C’est pourquoi, chaque fois qu’on le voit, on doit l’affronter», a-t-il poursuivi, estimant que «c’est une bonne chose que nous tirions continuellement des leçons et avancions vers un avenir meilleur».
Le scandale a éclaté en plein déplacement du prince William et de son épouse Kate aux Etats-Unis, le premier depuis huit ans. Depuis Boston, le porte-parole de l’héritier de la couronne britannique avait aussitôt déclaré que «le racisme n’a pas de place dans notre société».