Incendies: Les pompiers européens restent mobilisés dans le sud-ouest de la France

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IncendiesLes pompiers européens restent mobilisés dans le sud-ouest de la France

D’Allemagne, de Pologne, de Roumanie ou d’outre-mer, plus de 360 soldats du feu sont venus renforcer leurs collègues girondins près de Bordeaux, où 7400 hectares ont été détruits en un mois.

Depuis la semaine dernière, des sapeurs-pompiers autrichiens sont déployés en Gironde.

Depuis la semaine dernière, des sapeurs-pompiers autrichiens sont déployés en Gironde.

AFP

Plus de 360 pompiers européens, sur les 650 engagés, restaient mobilisés, mardi, pour neutraliser les nombreux points chauds, qui continuaient de se consumer, sur le périmètre du vaste incendie survenu dans le sud-ouest de la France, où 7400 hectares de pins ont été ravagés depuis juillet. Les 146 strazacy polonais, avec leurs 21 véhicules déployés, les 141 Feuerwehrleute allemands ou autrichiens et les 77 pompierii roumains se sont déployés la semaine dernière dans cette zone de la côte atlantique, dans le cadre du mécanisme de protection civile de l’Union européenne, créé en 2001.

Un renfort apprécié alors que le feu «continue de brûler sous terre, dans un sol tourbeux», selon le lieutenant-colonel des pompiers de Gironde, Laurent Pham. «Notre mission désormais est d’éteindre les points chauds, de continuer le travail de lisière et de sécuriser les pistes pour éviter une nouvelle reprise du feu fixé, mais pas encore maîtrisé», a-t-il poursuivi. Et l’enjeu est de taille alors qu’une nouvelle hausse des températures est prévue la semaine prochaine, selon le lieutenant-colonel Pham.

En outre, 21 pompiers polynésiens sont attendus sur place, dans la soirée, bientôt rejoints par des pompiers de la Réunion et de Mayotte, deux zones françaises situées dans l’océan Indien.

Le Parquet contredit Darmanin

Selon le Parquet de Bordeaux, dans le cadre de cet incendie, qui a repris le 9 août, un mois après deux gigantesques feux sur la même zone, «aucun élément ne permet de pencher pour une origine criminelle». La semaine dernière, le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, avait dit soupçonner un acte volontaire pour ce nouvel incendie, après que huit feux, sur quelques centaines de mètres de distance, avaient démarré en une heure.

La thèse criminelle est en revanche, elle, toujours privilégiée concernant le départ du premier feu sur le secteur, à mi-juillet. Une information judiciaire a été ouverte pour «destruction par incendie».

(AFP)

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