France: Les fournisseurs d’énergie sommés de renégocier leurs «contrats excessifs»

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FranceLes fournisseurs d’énergie sommés de renégocier leurs «contrats excessifs»

Opération sauvetage des petites entreprises et des artisans. Pour leur permettre de «souffler», le président Emmanuel Macron annonce une série de mesures dès janvier. Il affirme «en avoir assez» des profits sur le dos de la crise.

Ludovic MARIN / AFP

Emmanuel Macron a annoncé jeudi que tous les artisans et très petites entreprises frappés par la hausse des prix de l’énergie allaient pouvoir renégocier en janvier avec leur fournisseur d’électricité des «contrats excessifs».

«Pour nos bouchers, nos artisans, pour l’ensemble de nos très petites entreprises, tous ceux qui ont négocié des contrats excessifs», «ce qu’on va demander, dès maintenant, aux fournisseurs d’énergie c’est de revenir vers chacun (d’eux) et de les renégocier», a déclaré le chef de l’Etat lors de la traditionnelle cérémonie de la galette de l’Epiphanie à l’Elysée.

«Tous ces contrats qui sont au-dessus des prix de référence donnés en fin d’année dernière par la Commission de régulation de l’énergie», c’est-à-dire autour de 280 euros du mégawatt/heure, «ils seront renégociés en janvier», a-t-il précisé.

Accompagner les principaux concernés

«J’en ai comme vous assez qu’on ait des gens qui, sur la base de la crise, fassent des profits excessifs», a-t-il lancé.

Selon son entourage, les ministres concernés vont recevoir dès vendredi, à la demande du président, les fournisseurs d’électricité pour leur demander de mettre en œuvre cette requête.

«On va accompagner toutes les TPE (ndlr: très petites entreprises), tous les moins de dix salariés, sur cette affaire», a assuré Emmanuel Macron, alors que le gouvernement avait annoncé ces derniers jours des dispositifs ciblés sur les boulangers, souvent étouffés par la hausse des coûts.

M. Macron a en ce sens indiqué que les préfectures allaient recevoir du «renfort» afin que «tous ceux qui sont face à des angoisses (...) puissent les exprimer».

«On va prendre les noms des gens et on va mettre en place un petit dispositif d’alerte», a-t-il précisé, soulignant que «beaucoup de nos artisans, de nos TPE, ont autre chose à faire que d’aller chercher sur des sites internet des circulaires absolument illisibles ou des tableaux incompréhensibles.»


(AFP)

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