Formule 1Verstappen gagne, Red Bull titré, McLaren en forme
Carton plein au pays du Soleil-Levant: Red-Bull s’est adjugé un 2e titre constructeur de rang en Formule 1 à l’issue du GP du Japon remporté par son pilote Max Verstappen, incontestable leader du championnat des pilotes.
Le double champion du monde s’est imposé devant les McLaren du Britannique Lando Norris et de l’Australien Oscar Piastri, remportant sur le tracé Suzuka son 13e GP de la saison sur 16 possibles. «C’est un week-end incroyable et c’est génial de gagner ici (...) mais le plus important était de gagner le championnat des constructeurs, alors bravo à tout le monde à l’usine, nous vivons une année incroyable!», a savouré le Néerlandais à l’arrivée.
Sur le légendaire tracé de Suzuka baigné de soleil, l’équipe autrichienne disposait d’une nouvelle balle de match après Singapour pour remporter le sixième titre de son histoire. Pour y parvenir, elle devait devancer Mercedes d’au moins un point à l’arrivée et ne pas être devancée par Ferrari de plus de 23 points. Chose faite puisque les «Flèches d’argent» de Lewis Hamilton et George Russell ont terminé 5e et 7e – les Ferrari de Charles Leclerc et de Carlos Sainz 4e et 6e.
Red Bull s’est aussi assuré de remporter un nouveau titre pilotes d’ici la fin de saison puisque les champions du monde Fernando Alonso (Aston Martin) et Hamilton – deux des quatre pilotes mathématiquement encore à lice pour le titre à l’arrivée du paddock au Japon – ont officiellement été éliminés de la course au sacre.
Ne restent plus que Verstappen et son coéquipier Sergio Pérez – qu’un gouffre sépare: le deuxième accuse un retard de 177 points sur le premier, double champion du monde en titre. Au Qatar, Verstappen a une première chance d’être titré dès le samedi, à l’issue de la course sprint – la 4e organisée cette saison.
Parti en pole position devant plus de 100’000 personnes, Verstappen a mené de bout en bout une course marquée par plusieurs accrochages au départ. Alors que le Néerlandais a failli se faire surprendre dès l’extinction par Piastri, 2e sur la grille, et de Norris, 3e , à l’arrière plusieurs pilotes se sont accrochés, parmi lesquels Pérez, contraint de repasser par les stands pour réparer sa monoplace après un contact avec la Mercedes de Lewis Hamilton. Les choses sont ensuite allées de mal en pis pour le Mexicain. Accroché par la Haas du Danois Kevin Magnussen, il au final jeté l’éponge au premier tiers de la course.
Fait inhabituel, Pérez est toutefois revenu en piste au 40e tour de course (sur 53) afin de purger une pénalité de 5 secondes reçue après avoir été reconnu coupable de l’accrochage avec Magnussen. Il est ensuite revenu au garage. Une décision prise à la lumière du règlement qui stipule que si une sanction n’est pas purgée, le pilote peut se voir infliger une pénalité sur la grille la manche suivante.
Les Français Esteban Ocon et Pierre Gasly terminent 9e et 10e du GP, offrant à Alpine trois points supplémentaires au championnat constructeurs.