FootballLe FC Sion travaille toujours pour boucler le transfert de Balotelli
A 15h30 mercredi, Mario Balotelli ne s’était pas encore montré au siège du club et les négociations étaient toujours en cours.
- par
- Jérôme Reynard Martigny
À la Porte d’Octodure, siège administratif du FC Sion, l’atmosphère navigue entre douce euphorie et calme.
DR9h40, mercredi matin à la Porte d’Octodure, siège administratif du FC Sion. Pas de trace de Mario Balotelli, annoncé en Valais pour sa visite médicale par le (fiable) journaliste italien Fabrizio Romano. Mais Christian Constantin débarque et rejoint son fils Barthélémy, déjà présent dans le bâtiment.
Une douce excitation se dégage des va-et-vient entre le lobby de l’hôtel et les bureaux. Mais dans le même temps, le calme se lit sur le visage des dirigeants. Alors, Barthélémy, ce transfert, c’est fait? «Arrêtez de croire ce que racontent les autres journalistes», répond le directeur sportif. Comment sent-il ce dossier? «Je ne suis pas là pour sentir. Si quelque chose se concrétise, vous le saurez bien assez tôt.»
Même son de cloche du côté du président, qui prend tranquillement le café en compagnie notamment d’Alexandre Zen-Ruffinen, l’avocat du club. Avec son équipe, ce dernier travaille pour qu’un accord entre toutes les parties soit finalisé dans les temps, soit avant 18h et la fermeture du marché international pour les clubs de Swiss Football League.
Pendant ce temps-là, le président d’Adana Demirspor répète sur Twitter qu’il ne lâchera pas son attaquant italien, sous contrat jusqu’en 2024, pour moins de 3,2 millions d’euros.
Christian Constantin quitte les lieux à bord de sa Ferrari rouge à 12h40. Il revient à 15h20, seul. A mesure que la journée avance, la tension augmente, à la Porte d’Octodure.
Mario Balotelli s’engagera-t-il avec le FC Sion ce mercredi?