Danny Elfman accusé de harcèlement et agression sexuelle

Selon «Variety», une femme prénommée Jane Doe XX a porté plainte contre le célèbre compositeur Danny Elfman le jeudi 19 octobre pour «harcèlement sexuel» et «agression sexuelle». D’après le récit de la plaignante, les faits ont eu lieu entre 1997 (elle était alors une étudiante en cinéma de 21 ans, lui en avait 44) et 2002. Elle explique qu’ils avaient une relation de mentor et de protégée.

Cependant, le compositeur se serait déshabillé devant elle à de nombreuses reprises durant leurs rendez-vous professionnels. Au début, il l’aurait forcée à faire la même chose. Elle s’est ensuite sentie mal à l’aise très rapidement et se rhabillait. Il lui aurait également demandé de le regarder en train de prendre des bains. «Il marchait nu, exhibait ses parties génitales en prétextant que c’était l’unique moyen pour lui de travailler, d’être créatif et d’avoir du succès», peut-on lire dans le média américain qui s’est procuré les documents légaux.

Danny Elfman se serait aussi masturbé «à chaque fois qu’elle dormait à côté de lui». En effet, la victime présumée affirme avoir été amenée à dormir dans le même lit que le mélomane lorsqu’elle lui rendait visite à Los Angeles. Elle aurait gardé ses habits alors qu’il était tout nu. Elle aurait été dans cette situation au moins quarante fois. Elle assure également avoir prévenu l’entourage de l’Américain, mais personne ne voulait faire quoi que ce soit «en raison de son statut», poursuit «Variety».

Face à ces accusations, Danny Elfman nie tout en bloc. «Les allégations de mauvaise conduite portées contre M. Elfman sont sans fondement et absurdes. Son équipe juridique évalue toutes les options et défendra vigoureusement ces réclamations devant les tribunaux», explique le porte-parole du compositeur de bande originale de films voire de séries (entre autres «Beetlejuice», «Batman», «Batman – Le défi» et «Mars Attacks!» réalisés par Tim Burton mais aussi du générique des «Simpson»).

Pour rappel, le compositeur a déjà été accusé de harcèlement sexuel en 2017, comme le révélait «Rolling Stone» en juillet 2023. Un accord financier de 830’000 dollars a finalement été trouvé. Cependant, la plaignante l’accuse d’avoir rompu le contrat.