France: Il se payait des passes avec des enfants monnayant 10 à 250 euros

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FranceIl se payait des passes avec des enfants monnayant 10 à 250 euros

Un pédocriminel est jugé depuis lundi dans l’est de la France pour avoir abusé d’enfants prostitués par leur propre père. Un couple accusé d’inceste est aussi sur le banc des accusés.

La Cour d’assises de la Moselle, à Metz, juge depuis ce lundi plusieurs cas de pédocriminalité particulièrement sordides.

La Cour d’assises de la Moselle, à Metz, juge depuis ce lundi plusieurs cas de pédocriminalité particulièrement sordides.

Photo d’illustration/AFP

Trois personnes, dont une femme, sont jugées à partir de lundi par la Cour d’assises de la Moselle (est de la France) pour des faits de viols incestueux et d’agression sexuelle sur mineur de 15 ans, proxénétisme aggravé, corruption de mineur, détention et diffusion d’images pédopornographiques. L’homme à l’origine de toute l’affaire, Jean-Claude T., devait comparaître à leurs côtés mais il s’est suicidé en prison avant le procès.

En février 2019, les enquêteurs arrêtent en région parisienne Christophe T., alias «Doucefleur», un internaute hameçonné sur un site russe de pédocriminels, qui sera condamné à 14 ans de réclusion criminelle pour tentative de viol et complicité de viol sur des petites filles. Depuis son téléphone, les enquêteurs remontent jusqu’à un autre pédophile présumé: Jean-Claude T., un père de famille vivant à Belleville-sur-Meuse (Meuse), près de Verdun, qui se vante sur internet d’avoir des relations sexuelles avec sa fille de 11 ans.

Forcés d’avoir des rapports sexuels entre eux

Jean-Claude T. est déjà connu défavorablement pour avoir été soupçonné de diffuser des images pédopornographiques, mais l’affaire a été classée en 2018. Entendus par les enquêteurs en avril 2019, quatre de ses six enfants, âgés de 7 à 17 ans, dénoncent une litanie d’agressions sexuelles et de viols incestueux commis par leur père depuis 2016, mais aussi des relations sexuelles entre eux qu’il leur imposait en les présentant au départ «comme un jeu» ou «en échange de bonbons», puis «contraints» à coups de «grandes claques».

Outre les faits de viols incestueux, d’agressions sexuelles et de corruption de mineurs qui sont établis par les déclarations de ses enfants et les aveux du père de famille avant son suicide, celui-ci avait également pour habitude d’échanger photos et vidéos de ce qu’il faisait subir à ses enfants avec d’autres internautes.

Parents violeurs

Parmi eux, un homme jugé par la Cour d’assises pour viols sur mineurs, pour avoir rencontré plusieurs fois les enfants T. dans les bois ou chez lui, à Hayange (Moselle, est de la France), monnayant, avec l’accord de leur père, des rapports sexuels avec les enfants, entre 10 et 250 euros.

Le Mosellan a également permis la rencontre des «petits de Verdun» et de leur père avec un autre couple et leurs deux enfants, originaire du sud de la France, venus passer des «vacances» dans l’appartement de Hayange. Ce couple, à la «sexualité déviante», est aussi sur le banc des accusés, poursuivi également pour des viols incestueux sur ses enfants, une fille et un garçon, nés en 2005 et 2003, d’unions précédentes.

Le procès se tient à huis clos jusqu’au 18 octobre 2023.

(AFP)

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