Hockey sur glaceTanner Richard: «Je ne crois pas qu’il ait eu l’intention de faire mal à Sami»
Le Topscorer de GE Servette, qui mène 1-0 contre Bienne dans la finale des play-off, évoque l’acte I de vendredi et le contact entre Noah Schneeberger et Sami Vatanen.
- par
- Simon Meier Genève
A l’image de Ge/Servette, solide vainqueur de Bienne (2-1) vendredi soir lors de l’acte I de la finale des play-off de National League, Tanner Richard a énormément travaillé mais peu brillé. Une finale, ça n’est pas forcément fait pour ça. «Cela n’a pas été notre meilleur match mais, défensivement, on a très bien joué, observe le Topscorer des Aigles. On leur laisse encore quelques opportunités faciles en trop, chose que nous devrons corriger. En attendant, on prend volontiers ce point et on le met à la banque.»
Il est évidemment préférable, pour les Aigles, de ne pas se rendre à Bienne le coffre vide, pour l’acte II de ce dimanche soir. «On continue à vouloir gagner chaque match, à commencer par celui-ci, lance Tanner Richard. On a gagné le premier match, on avance. Mais ce sera une longue série, personne ne s’attend à ce qu’elle soit courte, dans notre vestiaire.»
Apreté croissante
L'âpreté croissante de la troisième période, vendredi soir aux Vernets, laisse en effet penser que les débats sont loin d’être clos. Au contraire, ils ne font que commencer, avec le contact Noah Schneeberger versus Sami Vatanen de la 44e minute pour rajouter du piment. Dans la foulée du 2-0 inscrit par Teemu Hartikainen (43e), le défenseur biennois, sans vraiment donner l’impression de le vouloir ni la preuve de ne pas le souhaiter, a renvoyé le défenseur finlandais de Ge/Servette aux vestiaires, a priori touché au genou. Le reverra-t-on patiner dans cette série?
«Il va aller faire des examens demain (ndlr: samedi), on ne sait pas trop, lâchait Jan Cadieux. On va se laisser 24 heures pour voir comment son corps va réagir.» Samedi midi, le club communiquait qu’il ne communiquerait rien à ce sujet. «Je n’ai pas vu de contact genou contre genou, en tout cas, poursuit l’entraîneur genevois, loin de tout esprit polémique. Le gars n’a pas sorti le genou, les arbitres n’ont pas donné de pénalité, il ne faut pas perdre de temps ni d’énergie avec ça.»
Tanner Richard n’a lui non plus nulle envie de hurler au scandale: «J’étais en train de sortir de la glace, donc je n’ai pas vu le contact en direct. Mais je l’ai regardé à la vidéo et j’ai l’impression que ça ressemble à un accident comme il en arrive parfois, explique l’attaquant des Aigles. C’est arrivé vite et ça fait chier, mais je ne crois pas qu'il ait eu l’intention de faire du mal à Sami. S’il y a quelque chose à vérifier, d’un point de vue disciplinaire, des gens s’en chargeront. Je fais confiance à ceux qui décideront s’il est judicieux d’entamer une procédure disciplinaire à ce sujet ou pas.»
Retour d’Auvitu?
Quelle que soit l’attitude des instances, un fait demeure, potentiellement ennuyeux pour les Grenat: «Le mauvais point, c’est qu’on a perdu Sami, craint Tanner Richard. On espère que ça va aller pour lui et qu’il sera en mesure de revenir avec nous, parce qu’il constitue un élément très important pour notre équipe – c’est l’un des meilleurs défenseurs de la ligue. Mais si tel n’est pas le cas, il faudra que l’ensemble du groupe compense son absence, comme on l’avait fait en première partie de saison.»
Le cas échéant, le Français Yohann Auvitu, arrivé fin janvier pour faire le nombre et apporter son expérience, pourrait rechausser les patins.