États-UnisIls n’auraient pas dû ignorer les panneaux «route fermée»
À deux jours d’intervalle, deux conducteurs ont contourné un barrage bloquant le passage et ont fini dans un trou là où la chaussée s’était effondrée.
- par
- Michel Pralong
Le 26 janvier, la California Highway Patrol a publié sur Facebook des photos d’un accident hors du commun. Les policiers l’ont commenté ainsi: «Cela ne peut pas être vrai! Les mots nous manquent!» Et pour cause. Malgré deux panneaux «Route fermée», un «Stop», le tout entre des blocs de béton barrant le passage, un automobiliste a trouvé le moyen de les contourner et d’emprunter cet accès interdit.
Il aurait au moins dû se dire qu’il pouvait rencontrer un désagrément en chemin et faire preuve de prudence, mais non. Il n’a pas vu que la route s’était effondrée (d’où sa fermeture) et sa voiture s’est retrouvée dans le trou. «Si seulement il y avait des signes et/ou des barrières qui auraient pu empêcher cela…». écrivent ironiquement les policiers dans ce message repéré par l’HuffPost. «Si vous tombez sur une fermeture de route, faites demi-tour et trouvez un itinéraire différent», insistent-ils.
Mais ils n’étaient pas au bout de leur surprise puisque, le 28 janvier, rebelote. «Ça s’est encore produit. On ne peut pas inventer ces trucs», disent des policiers, effarés. Mais au fond du trou, cette fois, c’était un pick-up, qui s’est bien ramassé, avec de gros dégâts à l’avant. «C’était à 100% évitable. Il n’y a aucune excuse. Les signes sont clairs, visibles. Le conducteur a reçu une citation à comparaître», écrit la Highway Patrol. Qui doit se demander aujourd’hui comment empêcher des automobilistes d’emprunter cette route près de Tracy dans le comté de San Joaquin. Des grilles, des herses? Et encore, cela ne suffira peut-être pas pour certains entêtés.