Un magazine de science-fiction bannit 500 auteurs écrivant avec un robot

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États-UnisUn magazine de science-fiction bannit 500 auteurs écrivant avec un robot

Depuis l’avènement d’outils d’écriture automatique comme ChatGPT, le journal reçoit une déferlante de textes automatisés.

Si le robot qui remplace l’homme est un classique dans les nouvelles figurant dans «Clarkesworld», pas question qu’il prenne la place des écrivains.

Si le robot qui remplace l’homme est un classique dans les nouvelles figurant dans «Clarkesworld», pas question qu’il prenne la place des écrivains.

Clarkesworld

Un magazine américain de science-fiction a déclaré avoir interdit des centaines d’auteurs après avoir reçu une déferlante d’histoires rédigées par des robots conversationnels d’intelligence artificielle (IA).

Neil Clarke, rédacteur en chef du magazine de science-fiction et de fantasy «Clarkesworld», a déclaré mardi à ses abonnés Twitter avoir banni plus de 500 auteurs en février (voir la progression rapide des bannissements dans le graphique ci-dessous) en raison de «soumissions générées par des machines».

Avant l’avènement des outils d’IA tels que ChatGPT, capables de rédiger des textes dans un langage fluide et dans différents styles, «Clarkesworld» interdisait seulement une poignée d’auteurs chaque mois, le plus souvent pour plagiat, a assuré Neil Clarke.  «Notre règlement indique déjà que nous ne voulons pas d’œuvres écrites ou aidées par l’IA», a indiqué le rédacteur en chef.

Les tricheurs s’en moquent

«Les auteurs ayant recours à l’IA s’en moquent. Une case à cocher sur un formulaire ne les arrêtera pas. Ils se contentent de mentir», a poursuivi Neil Clarke, reconnaissant ne pas avoir encore de solution au problème.

L’essor de ces outils d’IA suscite diverses craintes, notamment en ce qui concerne le plagiat et la tricherie aux examens. La start-up californienne OpenAI, qui développe ChatGPT, bénéficie du soutien financier de Microsoft, qui a injecté plusieurs milliards de dollars et espère révolutionner la recherche sur internet.

(AFP)

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