Mondial de hockeyAller soutenir la Suisse à Prague, combien ça coûte?
En avion, en car ou en train: toutes les options sont possibles pour vivre sur place le dernier carré du Mondial. La Fédération suisse de hockey sur glace propose plusieurs offres spéciales.
- par
- Adrien Schnarrenberger
La fièvre du hockey s’empare de la Suisse: après 2013 et 2018, la Nati s’est qualifiée une troisième fois lors de ce millénaire pour le dernier carré du championnat du monde. Six ans après avoir triomphé du Canada en demi-finale (avant d’être privée d’or par la Suède), l’équipe de Patrick Fischer aura le même adversaire en face d’elle, ce samedi après-midi.
Pour les fans souhaitant vivre la fin du tournoi sur place, la Fédération suisse de hockey sur glace a mis sur pied une offre de dernière minute: un avion charter part de Zurich samedi matin à 8h40 (arrivée à Prague à 10h), pour un retour lundi matin à 10h15 à Kloten (départ de Prague à 9h).
L’offre vous paraît alléchante? Hélas pour vous, le délai pour s’assurer un billet était fixé ce vendredi matin à 8h30. Il fallait débourser 500 francs pour les vols, sans compter les prix des billets. Un sésame pour Suisse – Canada était proposé pour 250 francs, avec un «droit de préemption selon les disponibilités» pour la finale, qu’elle soit pour l’or ou le bronze.
En avion, en car ou en train
Cette action spéciale a-t-elle bien fonctionné? «L’avion sera très bien rempli, assure Finn Sulzer, responsable médias de la Fédération suisse de hockey sur glace (SIHF). Et il y a encore des places dans le car organisé en partenariat avec le transporteur Eurobus.» L’offre est plus économique que la version aérienne: 450 francs pour les trajets en bus et l’entrée pour Suisse – Canada (cat. 2). Les billets pour le match du dimanche seront en vente sur place. Ne tardez pas si vous craquez sur un coup de tête: le délai est fixé à ce vendredi 14h.
Les supporters peuvent aussi naturellement organiser leur voyage par leurs propres moyens. Un train de nuit, par exemple, relie Zurich à Prague (via Bâle), sans changement. Le trajet, plus écologique mais bien plus long qu’en avion (départ 19h59, arrivée samedi à 10h24), coûte entre 300 et 400 francs aller-retour, selon le site des CFF.
Meilleur marché: opter pour une autre compagnie aérienne. Des vols relient la Suisse et Prague (que ce soit depuis Genève, Bâle ou Zurich) pour environ 250 francs aller-retour, avec un départ samedi pour un retour lundi. Cette option soulage le porte-monnaie mais rajoute le stress de trouver un billet pour le match, ce qui est le grand avantage des offres chapeautées par la SIHF.
Cloches interdites… puis autorisées
L’opération n’est pas simple, avertit Gaëtan. Ce supporter suisse s’est rendu par ses propres moyens à Prague pour la phase préliminaire et pensait pouvoir tranquillement acheter un sésame à la billetterie. «Tous les tickets avaient été vendus, explique-t-il. J’ai pu en trouver au marché noir pour environ 40 francs, mais il s’agissait des matches de groupe. Je ne prendrais pas ce risque pour une demi-finale.»
Néanmoins, ce fan fribourgeois recommande totalement l’expérience. «Nous étions un bon paquet de supporters suisses et avons mis une sacrée ambiance», témoigne-t-il. Seul hic: venu en République tchèque avec sa cloche, Gaëtan a dû déchanter. «J’ai passé tous les contrôles de sécurité, et on ne m’a dit qu’au tourniquet d’entrée que c’était interdit. Ça m’a fait rater le premier tiers contre la Norvège!»
Une forme de lèse-majesté qui a été corrigée au match suivant contre la République tchèque. «J’ai entendu des cloches donc je suis allé demander pourquoi il y avait eu un traitement différent, raconte le fan. On m’a dit qu’au nom de la tradition suisse, le règlement avait changé entre les deux matches.»
Cloches bienvenues donc, que vous alliez à Prague en car, en avion ou en train.