La Nonne attaque la Warner en justice

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CinémaLa Nonne attaque la Warner en justice

La comédienne américaine Bonnie Aarons estime ne pas avoir été suffisamment payée, concernant les produits dérivés de la saga «Conjuring».

Laurent Siebenmann
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Laurent Siebenmann
Bonnie Aarons incarne la terrifiante Nonne, dans une série de films d’horreur à succès.

Bonnie Aarons incarne la terrifiante Nonne, dans une série de films d’horreur à succès.

Warner

Personnage essentiel de la terrifiante saga cinématographique «Conjuring» et héroïne d’un spin-off en solo (dont une suite est attendue en septembre sur les écrans romands), la Nonne n’est pas contente. Entendez par-là que son interprète, Bonnie Aarons, estime avoir été trompée par les studios Warner, mais aussi par New Line Cinema et Scope Productions.

Selon «The Guardian», Bonnie Aarons estime qu’en vertu de son contrat, elle aurait dû, en plus de son cachet et d’un juteux bonus, recevoir entre 5% et 50% des ventes de produits dérivés du film. En particulier ceux qui utilisent son visage anguleux en promotion.

Liste tronquée

Bonnie Aarons dénonce les sommes infimes qu’elle a perçues au regard des affiches du film, des t-shirts, des tasses, des jouets, des poupées à son effigie, des pins, des chaussettes, des draps et des costumes d’Halloween qui ont été vendus par millions, estampillés au nom de la Nonne.

Bonnie Aarons estime avoir été dupée par les studios Warner.

Bonnie Aarons estime avoir été dupée par les studios Warner.

AFP

Se méfiant d’être dupée par Warner, l’actrice avait demandé au studio de lui montrer la liste des produits dérivés mis en vente. Mais cette liste ne présentait, selon elle, «qu’une fraction des produits véritablement écoulés».

«Au lieu de la payer comme prévu avec transparence, la Warner Bros a caché une partie des ventes à Madame Aarons, alors qu’ils étaient liés par contrat à partager avec elle leurs revenus. Ils l’ont ainsi exploitée», ajoute l’avocat de la comédienne.

Visage au cœur de la promotion

Toujours selon l’homme de loi, le succès de la saga repose essentiellement sur le visage de Bonnie Aarons. Un visage qui n’est pas retouché avec de la CGI mais juste maquillé. Ce qui en fait un argument de vente déterminent qu’il est impossible à la Warner de contester, estime-t-il.

La somme réclamée dans le cadre de cette plainte n’a pas été communiquée. Pour mémoire, rappelons que la saga «Conjuring» a rapporté plus de 2 milliards de dollars au box-office.

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