Votations du 28 novembre«20 minutes» pris en otage par les opposants à la loi Covid
Vendredi matin, principalement à Lausanne et Genève, des caissettes de «20 minutes» ont été inondées d’exemplaires pirates, imitant le graphisme et les codes du journal. Le rédacteur en chef Philippe Favre réagit.
Plusieurs caissettes de «20 minutes» ont été inondées de fascicules pirates imitant le graphisme et les codes du journal de pendulaires édité par TX Group, vendredi matin. Des exemplaires ont été retrouvés principalement au centre-ville de Lausanne et de Genève, et potentiellement dans d'autres villes romandes ainsi que dans les trains.
Plus grave encore, certains ont même été encartés manuellement dans l’édition officielle du jour pour mieux semer la confusion quant à la provenance de cet opuscule partisan. Le stratagème sévit également en ligne, où une page web aux couleurs de «20 minutes», diffuse une propagande anti loi Covid. Ce site bidon est enregistré à l’étranger.
Action en justice examinée
«C’est la rançon de notre popularité, réagit Philippe Favre, rédacteur en chef de «20 minutes». Nos caissettes sont régulièrement détournées par des artistes, des partis politiques – de gauche comme de droite – ou des associations les plus diverses pour véhiculer leurs idées et leurs contenus. Évidemment, la rédaction, qui s’est donné pour mission de diffuser des informations neutres, se distancie de la teneur de ces messages. Nous examinons dans tous les cas la possibilité d'une action en justice.»
En début de semaine, des opposants à la loi Covid avaient aussi piraté le logo du quotidien «Le Temps», pour faire circuler une affichette non officielle et partisane sur les réseaux sociaux.