FootballCC: «J’aurais voulu parler à Tramezzani, mais il est aux Maldives…»
Président du FC Sion, Christian Constantin était pour le moins désabusé après la claque reçue samedi face à Saint-Gall (2-7 à domicile). Il ne sait pas encore quelle(s) suite(s) y donner…
- par
- Renaud Tschoumy
Président du FC Sion, Christian Constantin est dans le flou. Après la claque reçue samedi à domicile contre le FC Saint-Gall de son ancien entraîneur Peter Zeidler (2-7), survenue juste avant la – longue – pause due à la Coupe du monde, il ne savait pas vraiment quelle attitude adopter. Doit-il agir dans la précipitation et se séparer de son coach Paolo Tramezzani? Ou attendre la fin des vacances? Entre les deux, son cœur balance…
Christian Constantin, il se murmure que vous pourriez vous séparer de Tramezzani. Qu’en est-il vraiment?
La vérité, c’est que j’aurais souhaité pouvoir m’entretenir avec lui. Mais le problème, c’est qu’il est en vacances aux Maldives… Il a donné congé à tous ses joueurs juste après le match, et tout le monde s’en est allé. Franchement, cette manière de faire m’énerve un peu. En fait, tu appelles un type contrarié aujourd’hui.
Pour quelle raison particulièrement?
Parce que l’heure est grave, chez nous. Raison pour laquelle il me semblait urgent qu’on s’entretienne avec Paolo. J’aurais voulu l’entendre. Mais visiblement, les vacances semblent être une priorité nettement plus importante que tout le reste. Et ça, ça me gêne un peu. Pour tout dire, ça me fait quinter…
Pourtant, la semaine dernière, il y a quand même eu la qualification pour les quarts de finale de la Coupe de Suisse, à Wil (2-1 ap)…
Peut-être. Mais encore faut-il voir comment cette qualification a été acquise. Si Wil avait ouvert le score en première mi-temps, et il en a eu la possibilité, je ne pense pas qu’on aurait gagné. Les chiffres ne mentent pas: chaque fois qu’on a été mené au score cette année, on n’a jamais réussi à renverser la vapeur. Et puis, en 17 matches disputés à Tourbillon en cette année civile, on n’en a gagné que quatre. Je ne peux pas me contenter d’un tel bilan.
On vous sent désabusé, voire franchement fâché…
Oui, parce que j’en suis à me dire que je ne peux pas continuer comme ça. J’ai dit que tu appelais un type contrarié, je le répète, mais ce type contrarié doit ouvrir les yeux.
Quel délai vous fixez-vous?
Je ne sais pas. Je dois repenser à tout ça. On verra bien.