Elle se vante d’avoir tué un loup, c’était un husky…

Dans le Montana, une femme s’est vantée d’avoir abattu un loup, publiant de nombreuses images de son «trophée» sur les réseaux sociaux. Mais beaucoup lui ont fait vite remarquer que ce n’était pas un loup mais un chien, un husky… Outre l’immense indignation suscitée, une enquête est désormais ouverte.

Amber Rose, de Miller City, a publié plusieurs clichés sur Facebook. Elle pose tout sourire avec un canidé noir et blanc mort. Ou avec son fusil. Ou encore devant l’animal après l’avoir écorché, rapporte le «New York Post».

En accompagnement, elle a écrit être partie pour une chasse à l’ours. «Mais j’ai eu l’occasion de prendre un louveteau prédateur. C’était un sentiment formidable d’envoyer un texto à mon homme et de dire que je venais de fumer un louveteau», s’est-elle vantée. Et de préciser que c’était son premier loup et que ça faisait un prédateur en moins.

De nombreux internautes ont été révoltés par ces images et, surtout, lui ont très vite fait remarquer que les photos montraient très clairement un husky de Sibérie. D’autres ont souligné qu’Amber Rose s’est réjouie d’avoir tué un «louveteau» et que si ça avait été le cas, abattre de jeunes animaux n’a rien d’enviable pour un écosystème.

Beaucoup taxent en outre l’Américaine de «tueuse de chien» ou fustigent une femme qui se prétend chasseuse mais s’avère incapable de distinguer un chien d’un loup.

Amber Rose a ensuite rétropédalé, relate la presse américaine. Contrairement à ce qu’elle avait d’abord écrit, elle a ensuite admis une erreur mais affirmé qu’elle avait cru avoir à faire à un hybride, né d’un un croisement entre un loup et un chien. Puis l’Américaine a juré qu’elle a en fait agi en état de légitime défense.

«Ma sécurité était la priorité absolue, or cet animal grognant et hurlant venait vers moi comme s’il allait me manger», a-t-elle écrit.

Il semble qu’une personne avait abandonné 12 huskies dans les bois. Le bureau du shérif du comté de Flathead a indiqué que 11 d’entre eux ont été récupérés et confiés à un refuge et qu’il était au courant que le dernier «avait peut-être été abattu».

La chasseuse n’a pour l’instant subi aucune sanction mais les autorités ont déclaré à TMZ qu’une enquête a été ouverte sur la mort du husky.