Royaume-Uni – Mort de l’architecte Richard Rogers, co-créateur du centre Pompidou

Publié

Royaume-UniMort de l’architecte Richard Rogers, co-créateur du centre Pompidou

L’architecte Richard Rogers, qui avait notamment créé avec Renzo Piano le centre Georges-Pompidou de Paris, est décédé samedi à 88 ans.

Richard Rogers (gauche) et Renzo Piano (droite), devant le Centre Pompidou à Paris, le 13 décembre 2017.

Richard Rogers (gauche) et Renzo Piano (droite), devant le Centre Pompidou à Paris, le 13 décembre 2017.

AFP

L’architecte britannique Richard Rogers, qui a créé avec Renzo Piano le centre Georges-Pompidou de Paris, est mort samedi soir, selon des médias citant un porte-parole et son fils.

Âgé de 88 ans, lauréat du prix Pritzker en 2007, Richard Rogers «est décédé paisiblement», a déclaré Matthew Freud, président et fondateur de l’agence de communication Freuds, à l’agence de presse britannique PA. Selon le «New York Times», son fils Roo Rogers a confirmé son décès, dont la cause n’a pas été précisée.

Structures de verre et d’acier

Né à Florence en 1933 avant de fuir avec sa famille l’Italie de Mussolini pour s’installer à Londres, Richard Rogers est l’un des pionniers du mouvement «high-tech», qui se distingue par ses structures de verre et d’acier et ses tuyauteries apparentes. Outre le centre Pompidou dans le cœur de Paris, qu’il a créé en 1971 avec son ami Renzo Piano, il a dessiné le siège de la compagnie d’assurances des Lloyd’s, un ovni architectural inauguré en 1986 dans la City de Londres.

Il a également créé le bâtiment de la Cour européenne des droits de l’Homme à Strasbourg, les bureaux à Berlin sur la Potsdamer Platz, un terminal de l’aéroport international de Barajas à Madrid, le «Three World Trade Center» à New York, ainsi que le «Dôme du millénaire» à Londres, curiosité des festivités de l’an 2000 qui lui valut les foudres du Prince Charles. Devenu Lord Rogers of Riverside, l’architecte a siégé à partir de 1996 à la chambre des Lords, la chambre haute du Parlement britannique, dans les rangs travaillistes.

(AFP)

Ton opinion