Documents confidentiels«Jamais rien vu»: un employé de Trump comparaît devant la justice
Le gérant de la propriété de Donald Trump à Mar-a-Lago en Floride, est accusé d’avoir effacé des enregistrements des caméras de surveillance et fait de fausses déclarations au FBI.
Le gérant de la propriété de Donald Trump, à Mar-a-Lago en Floride, accusé dans l’affaire des documents confidentiels dans laquelle l’ancien président est également poursuivi, doit comparaître lundi, devant un juge fédéral à Miami. L’audience de Carlos De Oliveira doit débuter à 14h30 GMT (16h30 heure suisse).
«Le patron voulait qu’un serveur soit effacé»
Selon l’accusation, l’homme de 56 ans «a insisté» auprès d’un technicien de la résidence de Mar-a-Lago, disant «que «le patron» voulait qu’un serveur soit effacé», peu de temps après que les enquêteurs fédéraux ont demandé accès aux enregistrements des caméras surveillant une salle où étaient entreposés des cartons de documents. Il est également accusé d’avoir fait de fausses déclarations au FBI.
Interrogé pour savoir s’il avait aidé à transporter ou vider des boîtes de documents à Mar-A-Lago, De Oliveira avait répondu non. «Jamais rien vu», avait-il assuré.
Donald Trump inculpé
L’ancien président a été inculpé, début juin, pour sa gestion supposée négligente des archives de la Maison-Blanche, et doit être jugé à partir du 20 mai 2024, au moment où la course à l’investiture républicaine pour la présidentielle battra son plein.
Donald Trump est inculpé pour «rétention illégale d’informations portant sur la sécurité nationale», «entrave à la justice» et «faux témoignage» dans cette affaire, pour laquelle il a plaidé, mi-juin, non coupable devant un tribunal fédéral de Miami.
Le grand favori des primaires républicaines est accusé d’avoir mis la sécurité des Etats-Unis en péril en conservant des documents confidentiels après son départ de la Maison-Blanche, en janvier 2021, dont des plans militaires ou des informations sur des armes nucléaires, dans sa résidence de luxe de Mar-a-Lago, en Floride, au lieu de les remettre aux Archives nationales.
Jeudi dernier, les procureurs fédéraux ont fait savoir qu’ils l’accusent, ainsi que De Oliveira et un autre assistant, Walt Nauta, de nouveaux faits dans ce dossier liés à cette tentative de soustraire la vidéosurveillance à la justice.