Elle avait accusé à tort son ex-mari de violer leur fille

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EspagneCinq ans de prison pour avoir accusé à tort son ex-mari de violer leur fille

Huit plaintes pour attouchement, une pour viol. Durant la procédure de divorce, une Espagnole a accusé son mari. Elle a été condamnée et devra aussi payer des indemnités à sa fille et au papa.

Pour avoir déposé neuf plaintes infondées contre son ex-mari – sans oublier les examens gynécologiques et psychologiques auxquels l’enfant a dû se soumettre – une Espagnole écope de cinq ans de prison.

Pour avoir déposé neuf plaintes infondées contre son ex-mari – sans oublier les examens gynécologiques et psychologiques auxquels l’enfant a dû se soumettre – une Espagnole écope de cinq ans de prison.

photo d’illustration Reuters

Une Espagnole a été condamnée à cinq ans de prison, pour avoir accusé à tort son ex-mari d’agression sexuelle et de viol sur leur fille. Il s’agirait de la condamnation la plus lourde pour des faits de ce genre dans le pays, selon le quotidien «El Mundo».

Alors qu’elle était en pleine procédure de divorce, cette femme a déposé huit plaintes contre son ex-conjoint pour attouchements sur leur fille et une pour viol. Elle a par ailleurs soumis sa fille, âgée actuellement de 9 ans, à dix examens médicaux ou psychologiques, sans qu’ils ne puissent démontrer l’existence avérée de tels délits.

Condamnée notamment pour dénonciation calomnieuse et atteinte à l’intégrité morale, elle devra par ailleurs verser une indemnisation de 40’000 euros (près de 42’000 francs) à sa fille, d’une part, et au père, d’autre part, pour les dommages causés par ces accusations infondées, selon le jugement rendu lundi, par un tribunal de Grenade, en Andalousie.

Autorité parentale retirée à la mère

La Cour a également retiré l’autorité parentale durant dix ans à cette mère, estimant qu’elle représentait «un danger pour le développement» de son enfant. Les examens gynécologiques et psychologiques auxquels l’enfant a dû se soumettre ont affecté sa «stabilité psychologique et ses résultats scolaires», estime-t-il encore. Selon le tribunal, la mère espérait, grâce à ses accusations, «obtenir la garde exclusive» de la fillette, née en 2012.

L’accusée est décrite dans le jugement comme une personne ayant des prédispositions «au mensonge», d’un «cynisme exacerbé» et d’une «méchanceté aux accents obsessionnels». Les problèmes entre cette femme et son ex-mari avaient commencé en 2018, lorsque celui-ci avait demandé la garde partagée de leur fille, un an après leur séparation.

(AFP)

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