France - Une militaire aurait été violée à l’Elysée lors d’un apéro de départ

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FranceUne militaire aurait été violée à l’Elysée lors d’un apéro de départ

Quatre mois après les faits présumés, «Libération» révèle qu’un militaire est soupçonné d’avoir sexuellement agressé une de ses collègues, lors d’une soirée au Palais.

Une information judiciaire pour «viol» a été ouverte le 12 juillet, après des accusations d’une militaire de l’Élysée contre un collègue. Ce dernier a été placé sous le statut intermédiaire de témoin assisté, a appris l’AFP, vendredi, de source judiciaire, confirmant partiellement une information de «Libération». Selon cette source, «les investigations sont toujours en cours» et le militaire «a été placé», à l’issue de son interrogatoire devant le juge d’instruction, «sous le statut de témoin assisté». Ce statut est moins incriminant que celui de mis en examen.

Dans son article révélant l’affaire, «Libération» indique que les faits se seraient produits dans des locaux de l’état-major particulier de l’Élysée, le 1er juillet, en marge d’un apéro de départ de trois collaborateurs. L’agression serait survenue bien après le départ d’Emmanuel Macron, qui avait prononcé un discours en début de soirée. «Une jeune militaire, qui assistait auparavant au pot de départ, dit s’être vu imposer des violences sexuelles par un homme, lui aussi militaire» et «sous-officier».

«Les deux militaires sont affectés à l’état-major particulier, travaillent ensemble au quotidien et se connaissent», selon le quotidien. La militaire aurait déposé «dans les heures qui ont suivi» une main courante au commissariat du VIIIe arrondissement, ajoute «Libération». L’Élysée a indiqué ne «jamais» commenter «les affaires judiciaires en cours», tout en précisant que «dès que les faits ont été portés à la connaissance des autorités, des mesures ont immédiatement été prises: écoute, soutien et accompagnement de la victime, affectation immédiate, loin de l’Élysée, de la personne incriminée».

Le ministère des Armées n’a pas souhaité commenter dans l’immédiat.

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