Cyril Hanouna: «La seule chose que je regrette, c’est de l’avoir insulté»

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C8Cyril Hanouna: «La seule chose que je regrette, c’est de l’avoir insulté»

Le présentateur s’est exprimé après son clash avec le député LFI Louis Boyard à l’antenne.

«Pour le reste, je ne regrette rien et je défendrai toujours mes amis», a ajouté Cyril Hanouna, en référence au milliardaire Vincent Bolloré.

«Pour le reste, je ne regrette rien et je défendrai toujours mes amis», a ajouté Cyril Hanouna, en référence au milliardaire Vincent Bolloré.

Capture écran C8

«La seule chose que je regrette, c’est de l’avoir insulté, c’est pas un bon exemple», a écrit Cyril Hanouna sur Twitter dimanche soir, après avoir relayé des messages de soutien durant le week-end.

«Pour le reste, je ne regrette rien et je défendrai toujours mes amis», a-t-il ajouté, en référence au milliardaire Vincent Bolloré, dont la mise en cause par le député La France Insoumise (LFI) Louis Boyard a été la source d’un incident.

«Je suis entier, loyal, sincère, et je serai toujours moi-même à l’antenne. Je suis sanguin et vrai comme certains politiques», a poursuivi le présentateur, qui devrait revenir sur le clash lundi soir dans son émission «Touche pas à mon poste» (TPMP).

«Toi, t’es une merde»

Lors d’une séquence consacrée au bateau de migrants Ocean Viking dans «TPMP» jeudi soir, l’invité Louis Boyard, député depuis juin et ancien chroniqueur de l’émission, a accusé les «cinq personnes les plus riches» de France d’«appauvrir l’Afrique». Il a cité Vincent Bolloré, propriétaire du groupe Canal+, auquel appartient C8.

Le ton est vite monté avec Cyril Hanouna. «Toi t’es une merde», a lancé l’animateur, après avoir traité le député d’«abruti», de «bouffon» et de «tocard». Louis Boyard est parti sous les huées du public.

Le groupe LFI a saisi l’Arcom, et la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet (Renaissance) a indiqué s’être entretenue avec le président de ce gendarme de l’audiovisuel.

«S’élever contre cette dérive du débat»

Yaël Braun-Pivet a appelé dimanche à «collectivement (s’) élever contre cette dérive du débat», après des insultes de l’animateur Cyril Hanouna au député LFI Louis Boyard sur la chaîne C8.

Selon elle, la séquence est «dégradante pour le débat public et les personnes sur le plateau». «Nous devons collectivement nous élever contre cette dérive du débat public et du débat dans les médias», a-t-elle plaidé sur Radio J.

De son côté, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a pris la défense du député: «qu’on aime ou non Louis Boyard, qu’on partage ou non ses idées, il reste un élu. Il a le droit de s’exprimer comme il l’entend et on n’a certainement pas à l’injurier ou l’insulter», a-t-il dit dimanche sur BFMTV.

«Je déplore cette spirale du buzz permanent», a aussi déclaré Olivier Véran, en notant ensuite que «Louis Boyard est un député provocateur».

Les deux responsables de la majorité présidentielle s’accordent à dire que «les politiques doivent parler aux Français» et qu’il est difficile de boycotter telle ou telle émission.

TPMP est un succès d’audience, avec 1,8 million de téléspectateurs en moyenne et des pics à plus de 2 millions.

Concentration des médias

Louis Boyard a réclamé vendredi une commission d’enquête parlementaire sur «les ingérences de Vincent Bolloré» dans les médias dont il est propriétaire.

D’après la présidente de l’Assemblée, la question de la concentration des médias est «une question fondamentale dans une démocratie» et «il est important qu’on traite ce sujet».

Elle a souligné que le Sénat avait déjà conduit une telle commission d’enquête, qui avait débouché en mars sur 32 recommandations. Libre au groupe LFI à l’Assemblée d’user de son «droit de tirage» pour lancer à son tour une commission.

(Lematin.ch / AFP)

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