Télévision: BFMTV licencie le journaliste Rachid M'Barki

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TélévisionBFMTV licencie le journaliste Rachid M'Barki

Le présentateur du «Journal de la nuit» était suspendu depuis le 11 janvier dernier, suite à des soupçons d'ingérence étrangère dans le contenu éditorial de son émission.

Laurent Siebenmann
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Laurent Siebenmann
Une enquête interne avait été lancée chez BFMTV, en raison de soupçons visant Rachid M’Barki, présentateur des journaux de la nuit.

Une enquête interne avait été lancée chez BFMTV, en raison de soupçons visant Rachid M’Barki, présentateur des journaux de la nuit.

BFMTV

BFMTV licencie le journaliste Rachid M'Barki pour faute grave. Le présentateur du journal de la nuit – présent sur la chaîne d’information depuis sa création en 2005 – était suspendu d'antenne depuis le mercredi 11 janvier, suite à des soupçons d'ingérence étrangère dans le contenu de son émission diffusé en catimini.

Selon «Le Parisien» et «Télérama», Marc-Olivier Fogiel, patron de BFMTV, a adressé un mail aux équipes de la chaîne: «À la suite des révélations de Radio France relatives aux agissements du journaliste Rachid M'Barki ayant conduit à sa dispense d'activité le 11 janvier dernier, le groupe a engagé un audit interne afin d'examiner la véracité des incidents rapportés et susceptibles d'avoir eu lieu pendant «Le journal de la nuit» de BFMTV», a écrit Fogiel. Ces investigations ont permis d'identifier plusieurs séquences, entre 2021 et 2022, qui ont été diffusées sans respect des process de validation et de la ligne éditoriale.»

Vaste entreprise de désinformation

«Ces manquements sont de la seule responsabilité d'un journaliste qui n'a pas respecté les règles en vigueur au sein de la rédaction. La direction a décidé de mettre fin à son contrat de travail le 21 février 2023. Une plainte contre X relative aux faits dont BFMTV a été victime a été déposée le 22 février 2023», précise Marc-Olivier Fogiel.

Selon cette enquête du collectif de journalistes Forbidden Stories, auquel a contribué pour la France la cellule investigation de Radio France et Le Monde, cette affaire est liée à une vaste entreprise de désinformation pilotée par une officine israélienne, qui vendrait ses services dans le monde entier.

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