Cyclisme: La grosse colère de Remco Evenepoel

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CyclismeLa grosse colère de Remco Evenepoel

Le champion du monde du contre-la-montre s’est indigné contre les conditions dantesques après la première étape remportée sous la pluie par le Team DSM-Firmenich et Lorenzo Milesi.

Christian Maillard
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Christian Maillard
À l’image, le vélo de l’Espagnol Oier Lopez Lazkano qui a dû faire un numéro d’équilibriste pour ne pas tomber.

À l’image, le vélo de l’Espagnol Oier Lopez Lazkano qui a dû faire un numéro d’équilibriste pour ne pas tomber.

AFP

Grosse colère ce samedi soir de Remco Evenepoel, le champion du monde du contre-la-montre, tenant du titre et grand favori de cette Vuelta. À peine avait-il franchi la ligne d’arrivée, que le Belge l’a fait savoir. Comment lui donner tort? Disputé sous une pluie diluvienne et avec une visibilité limitée, ce chrono par équipes qui lançait sur ce circuit de 14,8 km détrempé le Tour d’Espagne à Barcelone aurait pu mal se terminer pour ces acrobates à deux roues, qui ont roulé, pour certains, avec les mains sur les freins et une grosse boule au ventre. Des conditions dantesques auxquelles a peu goûté Remco Evenepoel qui a franchi la ligne d’arrivée furax, dans la pénombre.

Alors que son équipe Soudal Quick-Step qui fermait le bal dans la nuit a pris la quatrième place de ce chrono, le champion de Belgique a poussé un gros coup de gueule à l’attention des organisateurs. «C’était dangereux et stupide de nous laisser rouler dans ces conditions, sans lumière, dans la nuit, a pesté le Brabançon, au micro de VTM. En ce qui concerne la pluie, on ne sait pas faire grand-chose, mais pour la luminosité, oui. Dans certaines rues, il n’y avait aucune lumière. On ne voyait rien du tout. On ne voyait même pas les voitures devant nous. C’était un peu comme rouler entre la vie et la mort. C’était irresponsable de la part des organisateurs. On doit penser à la sécurité des coureurs, c’est tout.»

‹‹Dans certaines rues, il n’y avait aucune lumière. On ne voyait même pas les voitures devant nous. C’était un peu comme rouler entre la vie et la mort.››

Remco Evenepoel, champion du monde du contre-la-montre, tenant du titre et grand favori de cette Vuelta.

Parti plus tôt et donc épargné par la pluie, qui a forcément brouillé les cartes de cette première étape, Lorenzo Milesi, le récent champion du monde Espoirs du contre-la-montre à Glasgow, était le seul rayon de soleil de cette drôle de journée à Barcelone.

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