Jeu vidéo: «Jusant»: toujours plus haut, telle est sa devise

Dans ce qui fut une mer ou un océan (on y trouve encore des épaves), marche un vagabond qui pourrait être autant un garçon qu’une fille. On optera pour un garçon pour simplifier. L’eau a disparu mais dans le lointain se découpe une structure montagneuse d’une hauteur stratosphérique. En atteindre le sommet, tel est son objectif. Parvenu à son pied, l’intrépide commence son vrai voyage. Ses mains se dirigent avec le joypad et les prises se saisissent avec la gâchette droite ou gauche.

Dès les premiers niveaux, le jeune homme trouve d’anciennes traces de vie, un peu comme si les habitants répartis dans les divers niveau de l’édifice monumental avaient été contraints, il y a quelques mois ou année, à un exode massif. Les messages que notre voyageur trouvent lui révèlent les raisons profondes – environnementales – de leur départ.

«Jusant», créé par le studio français Don’t Nod Entertainement, fait partie de ces jeux totalement dépourvu de dialogues, ou tout ce qui doit être communiqué passe avant tout par le visuel et les sons. C’est magnifique. Le gameplay et la difficulté consiste à trouver le bon chemin vers la prochaine plateforme qui permettra au grimpeur de récupérer sa vitalité et de se lancer dans une nouvelle ascension. Au terme de six chapitres, qui correspondent à autant de biomes, notre héros parviendra à son ultime objectif.

On a pris beaucoup de plaisir à expérimenter «Jusant» jusqu’à sa cinématique ultime. Sa difficulté est raisonnable mais avec quelques passages qui méritent réflexion et jugeote. Rien de totalement insurmontable cependant. De plus l’aventure a le mérite d’être courte, moins de cinq heures dirait-on. On n’affirmera pas pour autant que «Jusant» atteint le même niveau d’accomplissement que l’extraordinaire «Journey». Néanmoins, il n’est pas pas loin.

«Jusant» est disponible sur PC Windows, Xbox Serie (Game Pass) et sur PlayStation 5.