Alimentation: Un Suisse sur cinq a mangé différemment lors de la pandémie

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AlimentationUn Suisse sur cinq a mangé différemment lors de la pandémie

Le principal changement d’habitude résulte du fait que les personnes avaient davantage de temps pour cuisiner, relève une étude du Groupe Mutuel.

Les Suisses ont pris plus de repas chez eux pendant la pandémie (photo d’illustration).

Les Suisses ont pris plus de repas chez eux pendant la pandémie (photo d’illustration).

Getty Images via AFP

En Suisse, une personne sur cinq indique avoir changé ses habitudes alimentaires pendant la pandémie. Tel est le résultat d’une enquête représentative du Groupe Mutuel visant à déterminer si le comportement de la population suisse en matière d’alimentation avait changé et de quelle manière.

Les moins de 30 ans sont plus nombreux à rapporter avoir changé leurs habitudes. Les principales raisons sont que les personnes avaient davantage de temps pour cuisiner (deux tiers des répondants) ou qu’elles prenaient plus de repas chez elles, explique l’assureur dans un communiqué.

Enquête représentative

Concernant la consommation de divers produits, l’enquête révèle que «la plupart des personnes interrogées n’ont pas consommé plus d’alcool pendant la pandémie» et que cette proportion est plus élevée chez les femmes.

Les données sur la consommation de sucre dévoilent que «plus de deux tiers des personnes interrogées rapportent avoir peu augmenté leur consommation de sucre, voire pas du tout, en particulier dans la ranche d’âge des 45 à 79 ans».

Un tiers de participants a affirmé que la pandémie avait eu un effet sur leur poids. «Certains en ont perdu, d’autres en ont pris: en comparaison avec les autres groupes d’âge, les 30 à 44 ans sont plus nombreux à avoir pris du poids.» Quant à savoir si les personnes interrogées suivaient les recommandations des nutritionnistes, l’enquête montre que «près d’un quart des sondés ne suit pas ce genre de conseils».

Le Groupe Mutuel note enfin que les principales différences entre les hommes et les femmes concernent la consommation de viande et l’équilibre alimentaire. Les données dévoilent non seulement que «la plupart des sondés mangent de la viande rouge une ou deux fois par semaine» mais aussi que les hommes mangent plus de viande que les femmes. Ils sont seulement 13% à se déclarer végétariens (contre 21% des femmes).

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(comm/aze)

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