Remo Forrer: «Je serais très triste si je n’atteins pas la finale de l’Eurovision»

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MusiqueRemo Forrer: «Je serais très triste si je n’atteins pas la finale de l’Eurovision»

Le candidat suisse n’est pas venu pour s’arrêter au stade des demi-finales. Rencontre à Liverpool, mardi 9 mai, quelques heures avant son passage sur scène.

Laurent Flückiger Liverpool
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Laurent Flückiger Liverpool

C’est le grand soir pour la Suisse à l’Eurovision. Notre candidat, Remo Forrer, se produira mardi dès 21 h (en 8e position, à voir sur RTS Deux) sur la scène de la M&S Bank Arena, à Liverpool, au bord de la Mersey. Lematin.ch le retrouve douze heures avant – comme 12 points, un signe? – à son hôtel. La veille, le Saint-Gallois de 21 ans et tous les candidats de la première demi-finale ont fait la répétition générale.

Remo, comment vous sentez-vous ce matin, à quelques heures de votre passage?

Excité. Nerveux. Normalement je ne suis pas nerveux, mais là je le suis. Les répétitions, hier après-midi, se sont mal passées, je n’étais pas dans de bonnes dispositions, certains ont eu des problèmes techniques. Mais, le soir, le show était incroyable.

Qu’est-ce qu’il sera important de prendre en compte ce soir?

Boire beaucoup…

De l’eau, n’est-ce pas?

Oui! L’alcool, ça sera après le show! (Rires.) On a fait cinq ou six répétitions et, pour moi, ce doit être exactement la même chose ce soir: je me concentre sur ma prestation sans penser aux millions de téléspectateurs et aux milliers de gens dans la salle. Il y a de toute façon beaucoup de lumières et on ne voit pas grand-chose en face de nous.

Profitez-vous un peu de cette aventure, de sympathiser avec d’autres candidats?

Oui, l’Eurovision c’est comme une grande famille. Tous les candidats sont très amicaux, je ne ressens pas vraiment de compétition. En tout cas, jusqu’à présent. Rien que dans cet hôtel, il y a neuf délégations, donc on se croise tout le temps, parfois on prend un verre. C’est une belle vie.

Vous vous êtes fait tatouer le titre de votre chanson, «Watergun», à Liverpool. Pour vous porter chance?

Pas spécialement, non. Je me suis fait tatouer une première fois «Music is life» il y a deux ans après «The Voice of Switzerland» (ndlr.: qu’il a remporté). J’ai toujours voulu m’en faire plus mais il fallait que ça ait un sens. Un matin à mon réveil ici à Liverpool, alors que j’avais un jour de repos, je me suis décidé à aller me faire un tatouage. Je savais juste que je voulais que ça ait un rapport avec ma chanson. J’ai vite renoncé à l’idée de me faire un pistolet à eau («Watergun» en anglais) et j’ai opté pour le nom seul. Beaucoup de mes amis me disaient d’attendre d’être de retour en Suisse pour le faire. Mais non, je voulais que ce soit à Liverpool, parce que c’est là que tout se passera.

À quoi ressemble votre show?

Quatre personnes m’accompagnent, deux garçons et deux filles qui dansent. C’est bien de ne pas être seul sur scène. Ils font passer le message de la chanson à travers leurs gestes.

Ce soir, vous monterez sur scène avec quelle ambition?

Mon but est d’être en finale, je serais très triste si je n’y arrivais pas. Après, bien sûr, je prends beaucoup de plaisir ici, et quoi qu’il arrive ce sera une expérience unique. Mais la finale est si proche, je veux y être.

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