Cyclisme: Demi Vollering: «La Suisse, j’adore!»

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CyclismeDemi Vollering: «La Suisse, j’adore!»

Victorieuse de la 2e édition du Tour de France Femmes, la coéquipière de Marlen Reusser se plaît dans notre pays où elle vit à Therwil dans le canton de Bâle.

Demi Vollering à côté de la Bernoise Marlen Reusser (à sa gauche) est comblée à plus d’un titre, si heureuse de vivre en Suisse.

Demi Vollering à côté de la Bernoise Marlen Reusser (à sa gauche) est comblée à plus d’un titre, si heureuse de vivre en Suisse.

AFP

La Néerlandaise Demi Vollering, qui a remporté pour la première fois le Tour de France dimanche Femmes à Pau, avait encore «du mal à mettre des mots» sur sa performance, «surprise par l’écart creusé» sur sa grande rivale Annemiek van Vleuten à qui elle a succédé dimanche au palmarès. La citoyenne de Therwil (BL) parle aussi de son pays d’adoption où, a-t-elle confié à Pau en salle de presse, elle «se sent bien».

Quels sentiments vous animent après ce succès sur la Grande Boucle ?

J’ai du mal à mettre des mots. Il va falloir que j’atterrisse, que je passe quelques jours en famille pour sortir de ce tourbillon et reprendre mes esprits. Je réaliserai déjà peut-être un peu ce soir en faisant la fête avec l’équipe. Car je reste surprise, notamment de l’écart creusé sur Annemiek (van Vleuten) samedi au sommet du Tourmalet. Je savais que j’avais réussi une grande performance mais je ne m’attendais pas à un tel écart (2’24’’ samedi). Cela m’a permis d’être détendue ce (dimanche) matin à Pau».

Demi Vollering n’est pas prête d’oublier son Tour de force…

Demi Vollering n’est pas prête d’oublier son Tour de force…

AFP

Justement, dans quel état d’esprit étiez-vous au matin de ce contre-la-montre final ?

Je n’avais pas très bien dormi. Suite à l’étape de samedi, je suis rentrée très tard à l’hôtel, vers 23h30. Après un massage rapide, une douche, je me suis mise au lit en me disant que c’était presque dans la poche. Du coup, j’étais peut-être un peu trop détendue. Heureusement, ce contre-la-montre était un vrai objectif pour me situer avant celui des championnats du monde. Je me suis donc bien concentrée. Finalement, pendant ce chrono, je ne pensais pas trop à la victoire finale car je voulais avant tout réussir un bon temps. Ce n’est qu’en fin de course, en regardant mon cuissard jaune, que j’ai réalisé que j’étais occupée à gagner le Tour.

Ce succès est votre premier dans un grand tour, après des deuxièmes places. Comment l’expliquez-vous ?

Avant tout parce que j’ai vraiment atteint un bel équilibre personnel. Ce succès, c’est la résultante du travail bien sûr mais aussi d’une combinaison de confiance, de foi en ses rêves, de stabilité. J’ai un bon entourage, avec Anna (van der Breggen, l’ex-championne du monde et olympique, ndlr) qui établit mes programmes d’entraînement. Et puis, en dehors du vélo, je profite de tout ce que j’aime faire à l’extérieur, les randonnées dans la montagne, en Suisse que j’adore, les sorties en camping-car avec mon copain, le ski,… C’est un tout, qui fait que je me sens bien.

(AFP)

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