États-Unis - Un Russe offre un million de dollars pour stopper Poutine

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États-UnisUn Russe offre un million de dollars pour stopper Poutine

Un millionnaire exilé en Californie veut que le président russe soit jugé pour crimes de guerre.

R.M.
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Selon le millionnaire russe, Vladimir Poutine serait un président illégitime qui aurait «violé la Constitution en éliminant les élections libres».

Selon le millionnaire russe, Vladimir Poutine serait un président illégitime qui aurait «violé la Constitution en éliminant les élections libres».

AFP

Une énorme prime contre la tête de Poutine. Telle est la promesse d’Alex Konanykhin, un entrepreneur russe exilé aux États-Unis. «Je promets de payer un million de dollars à tout policier ou officier qui, conformément à leur devoir constitutionnel, arrêteront Poutine comme criminel de guerre en vertu du droit russe et international», a-t-il écrit sur Facebook. La publication originale, qui a été supprimée, montrait un avis de recherche digne d’un western, avec la mention «dead or alive», «mort ou vif».

Alex Konanykhin avance que Vladimir Poutine n’est pas un président légitime. «Il a violé la Constitution en éliminant les élections libres et en assassinant», écrit-il, précisant qu’il a le «devoir moral de faciliter la dénazification de la Russie» et qu’il continuera «d’aider l’Ukraine dans ses efforts héroïques pour résister».

Patron de la start-up Transparent Business, ce millionnaire russe exilé à San Francisco s’est défendu d’avoir lancé un appel à assassiner le président, relate la presse américaine. Tout en lâchant «qu’un tel résultat serait acclamé par des millions de personnes à travers le monde»… Il a cependant dit sa volonté que Vladimir Poutine soit traduit en justice.

Un peu dans la même veine, la semaine dernière le sénateur américain républicain Lindsey Graham avait appelé «quelqu’un en Russie» à assassiner Vladimir Poutine pour rendre «un grand service» à la Russie et au reste du monde. L’ambassadeur de Russie aux États-Unis Anatoli Antonov avait réagi, soulignant que cet «appel au terrorisme» était «inacceptable et scandaleux».

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