FootballGeiger: «Ces points perdus peuvent nous manquer…»
L’entraîneur du Servette FC revient sur le nul 1-1 contre Winterthour. Et sur la frustration qu’il a engendrée.
- par
- Daniel Visentini
Alain Geiger, on a l’impression que Servette, comme contre Sion, a égaré deux points en concédant le nul contre Winterthour, non?
Oui, après Sion, c’est à nouveau un nul qui laisse un sentiment de frustration. Ces points perdus peuvent nous manquer dans notre course pour viser la deuxième place. Ce sont des points qui filent, oui.
Les deux fois Servette menait au score…
Ce dimanche, nous manquions un peu de rythme en première période. Nous avions le contrôle, mais il manquait quelque chose. Malgré ça, nous parvenons à marquer, grâce à Severin, un défenseur. L’objectif, ce que j’ai demandé à la mi-temps, c’était d’élever le rythme.
Au lieu de cela, peu après le retour sur le terrain, Servette concède l’égalisation. Un mot sur ce but de Winterthour qui vous surprend?
C’est une succession d’erreurs. Cespedes sort sur un joueur, mais en fait on va au pressing sans y aller vraiment, Mbabu n’est pas replacé sur son côté, la passe trouve l’attaquant zurichois et même s’il est assez proche du but, c’est vrai, le ballon passe un peu sous le ventre de Frick.
Ce n’est pas la première fois que Servette est surpris en début de seconde période: il y a un problème avec les reprises de match, après la pause?
C’est juste, ce n’est pas la première fois et nous essayons des choses. Remettre les joueurs avec des petits drills, avant de revenir sur le terrain, des trucs comme ça. Mais cela ne fonctionne apparemment pas. Peut-être que je devrais demander à Bruno (ndlr: Berner, l’entraîneur de Winterthour) ce qu’il fait. Je pense qu’il y a un souci mental, de concentration, au moment de revenir sur la pelouse, après la pause.
Servette a souvent été emprunté dans ses choix, pour concrétiser sa domination: pourquoi?
On ne peut pas faire que des transitions, cela ne serait pas cohérent. Il faut trouver un équilibre avec la possession du ballon et les attaques placées qui vont avec. Mais on ne marque pas assez de buts, on peine à la finition aussi. On le sait. On y travaille.