Visite d’ÉtatXi fait une priorité de sa relation «stratégique» avec la Russie
Le président chinois, qui doit rencontrer Vladimir Poutine mardi après-midi, a signifié son entente avec le Kremlin. Il a également invité son homologue russe à se rendre en Chine cette année.
Au deuxième jour de sa visite d’État en Russie, le président chinois, Xi Jinping, a estimé que son déplacement répondait à une «logique historique», car «nous sommes les plus grandes puissances voisines et des partenaires stratégiques à tous les niveaux». Le leader de Pékin, qui s’exprimait lors d’un entretien avec le Premier ministre russe, Mikhaïl Michoustine, a également dit que Pékin continuerait de «donner la priorité au partenariat stratégique global entre la Chine et la Russie».
Xi Jinping, qui doit s’entretenir, ce mardi, avec Vladimir Poutine après un premier entretien, lundi, a également confié qu’il avait invité le président russe à lui rendre visite en Chine, «quand il pourra cette année», malgré le mandat d’arrêt émis la semaine dernière par la Cour pénale internationale contre le maître du Kremlin.
Visite japonaise à Kiev
Hasard du calendrier? Alors que Xi Jinping affiche son soutien à Moscou en pleines tensions avec les pays occidentaux, le Premier ministre japonais, Fumio Kishida, est, lui, attendu en Ukraine mardi, pour une visite. Il va transmettre au président ukrainien, Volodymyr Zelensky, «son respect pour le courage et la persévérance du peuple ukrainien, qui défend sa patrie sous son commandement, ainsi que la solidarité et le soutien infaillible à l’Ukraine du Japon et du G7», a déclaré la diplomatie nippone.
Fumio Kishida était le seul dirigeant membre du groupe à ne pas encore être allé à Kiev depuis le début de l’offensive russe contre l’Ukraine, en février 2022.
De «vraies» discussions après une rencontre formelle
Le conflit en Ukraine, justement, sera au cœur des discussions qui doivent débuter, ce mardi, vers 16h (14h en Suisse) entre Xi Jinping et Vladimir Poutine, après un entretien «informel» lundi lors duquel ils ont affiché leur entente, en se donnant par exemple du «cher ami». Lors de ce premier entretien, qui a duré plus de quatre heures, le président russe s’était dit prêt à discuter d’une initiative de Pékin visant à stopper ce conflit.