Hockey sur glace: Joël Genazzi: «Lausanne est devenu mon club de cœur»

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Hockey sur glaceJoël Genazzi: «Lausanne est devenu mon club de cœur»

Mardi soir face à Berne, le défenseur vaudois a battu le record de matches disputés avec les Lions jusqu’alors détenu par Florian Conz. Au club depuis 2013, l’ancien international suisse évoque brièvement ses souvenirs.

Chris Geiger
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Chris Geiger
Joël Genazzi a été félicité par ses parents Eurelio et Violaine avant la rencontre contre Berne.

Joël Genazzi a été félicité par ses parents Eurelio et Violaine avant la rencontre contre Berne.

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Ce ne sont pas les 1076 matches (toutes compétitions confondues) de Beat Gerber avec Berne, ni les 1026 parties de Mathias Seger avec Zurich ou encore les 1004 apparitions de Reto von Arx avec Davos. Loin de là. Mais en disputant sa 524e rencontre avec Lausanne mardi soir face aux Ours (succès 5-2 des Lions), Joël Genazzi est entré dans l’histoire du club vaudois.

Le défenseur de 34 ans, arrivé sur les bords du Léman à l’été 2013, a battu le record que détenait jusqu’alors Florian Conz. Ce dernier était d’ailleurs présent à la Vaudoise aréna pour «passer le témoin» à son successeur et l’honorer avant le coup d’envoi. Le No 79 du LHC, également félicité par ses parents sur la glace et célébré par les fans en tribunes, s’est confié sur ses dix années passées à Malley. Avec la modestie qui le caractérise.

Joël Genazzi, vous êtes devenu le joueur lausannois le plus capé avec 524 matches au compteur. Quel sentiment vous habite?

C’est une fierté, c’est clair. Lausanne est devenu mon club de cœur au fil des années. Quand je suis arrivé ici, je ne pensais pas devenir un jour le joueur ayant disputé le plus de matches dans l’histoire du LHC. C’est beau d’avoir battu ce record. Mais, pour l’heure, étant donné que je joue encore, je ne ressens pas quelque chose de trop spécial. Ça le deviendra certainement lorsque j’arrêterai le hockey sur glace et ma carrière de joueur. À moi désormais de jouer encore quelques matches pour améliorer ce record.

Si vous ne deviez garder qu’un souvenir sous les couleurs rouge et blanche, ce serait lequel?

C’est trop difficile de ne conserver qu’un moment car il y a eu tellement d’instants spéciaux, même si on n’a pas disputé de finale ni gagné quelque chose de grand. Ce club est vachement spécial au niveau des spectateurs. L’ancienne patinoire de Malley était encore plus spéciale que la nouvelle car cette dernière est devenue une aréna de spectacle. Mais le quotidien de ce club est vraiment spécial. Je ne parle pas uniquement de la glace, mais aussi de tout ce qui entoure le club. Ce dernier a d’ailleurs énormément progressé au cours des dix dernières années. De mon côté, j’en ai profité pour en faire de même à ses côtés.

En début de saison dernière, vous avez fini par prolonger de trois saisons au LHC après une longue saga . Cette nouvelle entente avait eu du mal à se dessiner. Pourquoi?

C’est vrai, mais c’est cette finalité que je voulais depuis le début. Mais je ne peux pas cacher qu’il y a eu deux-trois éléments qui n’étaient pas idéal pour moi. On a discuté avec le club, lequel s’est toujours montré honnête avec moi. Finalement, on a trouvé la bonne solution. Je suis très content d’être resté et d’avoir pu battre ce record. C’est une belle histoire pour moi ainsi que pour le club. Une belle histoire qu’on veut continuer d’écrire ensemble.

Justement, quelles sont vos ambitions pour le futur?

C’est clair qu’on veut monter au classement. Personnellement, je veux garder la même personnalité et la même mentalité que j’ai affichées tout au long de ma carrière. À savoir penser au match suivant, sans me projeter trop loin ni penser au nombre de rencontres que je pourrais disputer avec le club.

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