Ski alpin: Noémie Kolly manque sa chance à St-Moritz

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Ski alpinNoémie Kolly manque sa chance à St-Moritz

La Fribourgeoise ne disputera pas les épreuves de Coupe du monde dans la station grisonne. À l’entraînement, son temps a été moins bon que ceux de Juliana et Jasmina Suter.

Rebecca Garcia St-Moritz
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Rebecca Garcia St-Moritz
Noémie Kolly doit encore patienter pour prendre un départ en Coupe du monde.

Noémie Kolly doit encore patienter pour prendre un départ en Coupe du monde.

IMAGO/Geisser

La coupe d’Europe du week-end prochain plutôt que les épreuves de Coupe du monde du week-end. Noémie Kolly n’est pas parvenue à décrocher sa place parmi les Suissesses retenues pour les deux super-G (vendredi et dimanche) et la descente (samedi) de St-Moritz. 

Jasmina et Juliana Suter ont été plus rapides que la Fribourgeoise. «Le groupe est tellement fort que l’on doit se battre tout le temps», avait affirmé Noémie Kolly la veille de cet entraînement décisif. Une pression quotidienne qu’il faut gérer comme on le peut.

D’autant plus que Noémie Kolly avait décroché sa place en Coupe du monde avant de la perdre à cause d’une blessure au dos. «Ce n’est pas comme si j'avais fait des mauvais résultats», a renchéri la skieuse, qui doit à nouveau faire ses preuves.

Elle s’y attendait. Au début de la saison, elle nous indiquait déjà qu’elle risquait d’être poussée en Coupe d’Europe «pour avoir cette place fixe et être sûre l’année d’après.» Noémie Kolly promettait aussi qu’elle allait saisir ses chances de gagner sa place. À Cervinia, elle n’avait pas été sélectionnée pour les épreuves malgré son chrono meilleur que ses concurrentes helvétiques. Les courses n’ont de toute manière pas eu lieu. À St-Moritz cette fois, son retard était trop conséquent pour lui permettre de se présenter au portillon de départ cette semaine.

«L’an dernier, j’ai beaucoup cogité dans ma tête»

Noémie Kolly

Il lui faudra patienter encore quelques jours pour participer à une compétition moins prestigieuse mais tout aussi compliquée. «C'est la même piste, le départ sera beaucoup plus bas et le tracé sera beaucoup plus tournant, avec moins de vitesse», a détaillé la Fribourgeoise. Et moins de monde au pied de la piste, aussi.

La bonne année de transition

Il n’y a ni Jeux olympiques, ni Championnats du monde de ski alpin au programme de la saison 2022/2023. Une aubaine pour la skieuse fribourgeoise, qui mesure toutefois le travail devant elle. «J’ai eu le niveau de Coupe du monde, alors c’est difficile de se dire que je dois refaire une année à l’échelon en dessous.»

Après la douleur physique, celle mentale s’est développée. «L’an dernier, j’ai beaucoup cogité dans ma tête», avait encore confié la skieuse de 25 ans avant d’entamer la saison. Elle a même remis sa carrière en question, avant de se rendre compte qu’elle aimait trop le ski alpin pour cela. Elle a alors choisi de marquer une pause. De décrocher du ski le temps de ses vacances.

«Ça m’a fait du bien de me couper de cela.» Cela n’a duré quelques semaines, jusqu’au retour à l’entraînement. Ensuite, Noémie Kolly a replongé dans l’hiver: en quête de plaisir et d’une place fixe en Coupe du monde.

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