CyclismeChristophe Moreau: «Ah, les bons filets de perche après l’effort!»
Lors de chaque étape de la 75e édition du Tour de Romandie, une personnalité d’une ville concernée par le parcours répond à nos questions. Ce mercredi, l’ancien pro français Christophe Moreau, établi au Jura depuis 2001, nous parle de son lien avec la boucle romande.
- par
- Renaud Tschoumy La Grande-Béroche
Votre lien avec l’étape du jour?
Forcément un lien passionné, amical et professionnel. J’ai participé à trois Tours de Romandie entre 1995 et 2010, et, forcément, cela crée des liens. En plus, je suis consultant exclusif de la radio neuchâteloise RTN qui couvre l’événement. Donc je me réjouis de participer de l’intérieur à cette grande fête du vélo. Je souhaite aussi faire honneur à la belle prestation télévisuelle de cet événement en Romandie. Et remercier Richard Chassot pour son investissement.
Votre bon plan vélo dans la région?
On a la chance d’avoir trois lacs dans la région, entre Neuchâtel, Bienne et Morat. On a la capacité de faire le tour de ces lacs, même s’ils sont plus ou moins grands. Cela permet à des coureurs de tous niveaux, cyclosportifs ou non, de profiter de la beauté du site, non loin des contreforts jurassiens qui me sont chers. Et cela offre la possibilité d’aller déguster quelques bons filets de perche après l’effort!
Votre lien avec le Tour de Romandie?
Je suis Français à la base, mais Franco-Suisse depuis une dizaine d’années. J’habite à Porrentruy, dans le Jura, depuis 2001, donc j’ai un sentiment d’union très fort avec la Suisse, la Romandie et le Jura. Je suis donc toujours sensible à ce qui touche le vélo à travers la Romandie et la Suisse. On a accueilli le Tour de France en 2012 à Porrentruy – c’était la victoire de Thibaut Pinot –, on est très actifs à Delémont et dans le Jura. On est toujours très actifs sur une épreuve comme le Tour de Romandie. C’est donc un lien très fort qui m’unit au Tour de Romandie.
Votre meilleur souvenir lié au Tour de Romandie?
C’est à la fois un bon et un mauvais souvenir. C’était du côté du Pas-de-Morgins, c’était un 1er mai, j’étais dans le final avec un Slovène, je ne sais plus son nom mais c’était le futur vainqueur (ndlr: en l’occurrence Simon Spilak), et Alejandro Valverde. Et je me souviens avoir partagé un thé chaud avec Roger Beuchat, un coureur jurassien, dans le col du Pillon en passant Gstaad. Alors, ça, ce sont des souvenirs qui restent.
Une anecdote autour de la région traversée par l’étape?
Une anecdote non, mais un clin d’œil, oui. Un clin d’œil patriote. Le petit Gaudu (ndlr: David Gaudu) avait gagné l’étape de Romont en 2019, en costaud, une arrivée en bosse du côté du château de Romont, c’est une arrivée pour puncheurs. On pourrait se dire que cette étape sourit aux Français, et que Romont est une capitale française du vélo en Romandie.
Où allez-vous suivre l’étape?
Je vais être en direct sur la radio neuchâteloise RTN, avec mon copain Marcel Neuenschwander, le spécialiste des sports de cette radio, et essayer d’amener mon expertise sur les forces en présence et les possibles vainqueurs du jour. C’est une étape casse-pattes, on l’a dit, et je vais intervenir pendant tout le déroulé de cette étape pour essayer de donner des informations pertinentes à nos auditeurs.