Les délirants championnats du monde d’œufs mimosas ont eu lieu

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Dimanche s’est tenue à Sète une compétition culinaire délicieuse mais peu sérieuse.

R.M.
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Les compétiteurs devaient revisiter le traditionnel œuf mimosa en lui donnant un nom à rallonge loufoque.

Les compétiteurs devaient revisiter le traditionnel œuf mimosa en lui donnant un nom à rallonge loufoque.

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Onze candidats se sont affrontés dimanche à Sète, dans l’Hérault, dans le cadre d’un championnat du monde pas comme les autres, celui des œufs mimosa. Une compétition avec de nombreux aspects délirants. Le tout s’est d’ailleurs terminé par une «roulette russe».

Lors de ces joutes, il s’agit évidemment de concocter le meilleur œuf mimosa – un œuf dur farci d’un mélange à base de mayonnaise et saupoudré de jaune cuit écrasé. Les jurés ont jugé le goût, la présentation ou l’originalité, relate France 3.

Mais dans cette compétition loufoque, il existe un autre critère officiel: le nom du plat, qui doit être à rallonge. Exemple cité par le «Midi Libre»: «C’est une romance d’un œuf pride en crabe sur un lit de gazon maudit de vilaines bourgeoises biterroises et sétoises»…

«Souvenir de cantine»

Selon la presse française, de nombreux candidats ont fait preuve de créativité pour revisiter la recette traditionnelle et les juges se sont régalés. Même si on n’a pas toujours parlé haute gastronomie. «Moi, ce qui me plaît dans l’œuf mimosa, c’est retrouver un souvenir de cantine», a ainsi noté une membre du jury.

Finalement, trois compétiteurs sont arrivés premiers ex aequo. Ils ont été départagés grâce à une roulette russe spéciale qui restait dans le thème du jour.

L’idée était simple: ils devaient s’écraser un œuf pris au hasard sur la tête. S’il était dur, c’était perdu. S’il était bien frais et dégoulinait sur le candidat, c’était gagné. La compétition a ainsi désigné son champion du monde.

«Un soir, un peu bourrés, on s’est inscrit et voilà. L’an prochain, on reviendra pour défendre notre titre», a déclaré l’équipe victorieuse, composée de Hanaby Sabi, de Paris et de François Gayau, de Sète. Bravo à eux.

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