SuisseIl veut une pause de midi d’une heure max au Conseil national
Pour réduire les coûts, un conseiller national UDC saint-gallois voudrait faire travailler les parlementaires de 7h à 19h.
Le conseiller national Mike Egger (UDC/SG) voudrait que les élus à Berne fassent des journées de travail plus longues et des pauses de midi plus courtes. Le but serait de rendre le Parlement moins coûteux. Concrètement, il demande que, lors des sessions, les journées commencent à 7h et se terminent toujours à 19h. La durée des sessions pourrait ainsi être réduite à deux semaines, contre trois actuellement, espère-t-il.
D’après lui, la pause de midi, qui dure en général de deux à trois heures, pourrait facilement être écourtée. Une heure suffit, considère Mike Egger. À son avis, les parlementaires profitent de toute façon de longues pauses «uniquement pour rencontrer des lobbyistes». Le Saint-Gallois dit vouloir déposer des interventions dès la prochaine session qui commence ce mardi.
Laisser les cantons décider
L’élu considère aussi que le Conseil fédéral se préoccupe trop souvent de sujets inutiles et qui ne le concernent pas. Il ne comprend par exemple pas pourquoi le Parlement doit débattre pendant des heures de l’interdiction de la publicité, de l’égalité des sexes ou des responsables des médias sociaux des départements.
«Ces débats sont un gaspillage de ressources pour le Parlement», estime-t-il. D’une manière générale, le Conseil fédéral devrait laisser davantage de réglementations aux cantons, il y a une tendance au sein du gouvernement à vouloir trop s’approprier les choses, selon Mike Egger.
Limiter les interventions
L’efficacité du Parlement semble être le cheval de bataille d’autres politiciens. Le conseiller national Matthias Jauslin (PLR/AG) a demandé, entre autres, une «limitation du nombre d’interventions par élu et par session». Il devrait recevoir le soutien du conseiller national Thomas Matter (UDC/ZH). Ce dernier a lui aussi déposé une intervention allant dans ce sens il y a quelques semaines. Son idée: plafonner le nombre d’interventions par élu à 32 pour une législature, soit durant une période de quatre ans.
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