Football: Pep Guardiola, presque comme chez lui à Santiago-Bernabeu

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FootballPep Guardiola, presque comme chez lui à Santiago-Bernabeu

Chez le Real Madrid mercredi soir, Manchester City peut valider sa qualification en finale de Ligue des champions sur un terrain où l’entraîneur catalan a régulièrement connu la joie dans sa carrière.

Pour sa première saison sur le banc du FC Barcelone, Pep Guardiola a frappé fort à Madrid.

Pour sa première saison sur le banc du FC Barcelone, Pep Guardiola a frappé fort à Madrid.

AFP

Manchester City aura un peu l'avantage du terrain, mercredi au stade Santiago-Bernabeu, tant son entraîneur Pep Guardiola y est en réussite: le Catalan, honni à Madrid, l'a emporté six fois en neuf rencontres avant la demi-finale retour de Ligue des champions contre le Real (21h).

2 mai 2009: le Real balayé

Arrivé sur le banc du Barça en 2008, Pep Guardiola frappe fort au Bernabeu. Grâce à des doublés de Lionel Messi et Thierry Henry, le FC Barcelone fait sombrer comme rarement son ennemi juré (6-2), devant un public madrilène médusé. Pour sa première saison, Guardiola remportera avec les Catalans le championnat d'Espagne, mais aussi la Coupe du Roi et la Ligue des champions.

La détresse de Raul.

La détresse de Raul.

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10 avril 2010: bis repetita

Moins d'un an après la claque infligée en championnat, Pep Guardiola confirme son statut de cauchemar du Real. Tour à tour, Messi et Pedro offrent un succès précieux au Barça dans la course au titre (2-0), et ce alors que les deux équipes étaient à égalité de points avant la rencontre. Le technicien devient le premier entraîneur barcelonais à s'imposer deux fois de suite au Bernabeu (il sera ensuite imité par Luis Enrique et Ernesto Valverde), avant de conquérir à nouveau le titre en Liga.

Pedro avait inscrit l’un des deux buts du Barça.

Pedro avait inscrit l’un des deux buts du Barça.

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27 avril 2011: le roi Messi

Dans une année où s'enchaînent les clasicos irrespirables, Madrilènes et Barcelonais se retrouvent en demi-finale aller de Ligue des champions. Alors qu'il avait été battu par le Real en finale de Coupe du Roi une semaine plus tôt (1-0 a.p.), c'est le Barça qui fait la loi en C1 en s'imposant 2-0, pour accéder à la finale. Messi se mue en bourreau du Real de José Mourinho grâce à un somptueux doublé en dix minutes, dont un slalom échevelé au cœur de la défense.

Lionel Messi a mis au supplice le Real Madrid. Ce ne sera pas la seule fois.

Lionel Messi a mis au supplice le Real Madrid. Ce ne sera pas la seule fois.

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10 décembre 2011: la victoire malgré Benzema

Six mois plus tard, le Barça est cueilli à froid par Karim Benzema. Le Français marque dès la 20e seconde de jeu et inscrit le but le plus rapide de l'histoire des clasicos. «Pep» prend néanmoins le dessus sur le «Mou» puisque les Catalans l'emportent 3-1. Pourtant, ce sera le Real de Mourinho qui remportera la Liga à la fin de la saison...

Les Catalans ont su se relever après une entame cauchemardesque.

Les Catalans ont su se relever après une entame cauchemardesque.

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18 janvier 2012: dernier clasico victorieux

Après le championnat, Barcelone enchaîne au Bernabeu en Coupe du Roi. En quart de finale retour, les Blaugrana s'imposent 2-1. Eric Abidal et Carles Puyol répondent à Cristiano Ronaldo. C'est la dernière victoire lors d'un clasico pour Guardiola, qui quitte le club à la fin de saison.

Eric Abidal (au centre) célébré par ses coéquipiers.

Eric Abidal (au centre) célébré par ses coéquipiers.

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26 février 2020: retour gagnant avec City

Il faut attendre plus de huit ans pour revoir Guardiola s'imposer sur les terres du Real. L'Espagnol perd avec le Bayern en demi-finales de Ligue des champions 2014 (1-0 au Bernabeu puis 4-0 à Munich), mais il prendra sa revanche avec Manchester City en février 2020 avec une victoire 2-1 en 8es aller de C1. Gabriel Jesus et Kevin De Bruyne marquent pour les Citizens, répondant à l'ouverture du score d'Isco (2-1). Et Pep Guardiola devient le premier entraîneur à l'emporter six fois dans l'antre madrilène.

La joie de Kevin De Bruyne, Riyad Mahrez et Benjamin Mendy contraste avec le désarroi de Thibaut Courtois (à gauche).

La joie de Kevin De Bruyne, Riyad Mahrez et Benjamin Mendy contraste avec le désarroi de Thibaut Courtois (à gauche).

AFP
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